Le ministère palestinien des Affaires étrangères a de nouveau tenu dimanche la communauté internationale pour responsable de la détérioration de la situation humanitaire dans la bande de Ghaza, affirmant que sa passivité face aux entraves mises en place par l’entité sioniste à l’entrée de l’aide humanitaire est “injustifiée, inacceptable et totalement condamnable”. Dans un communiqué repris par l’agence de presse Wafa, le ministère a estimé que “la complaisance de la communauté internationale face à la politique d’affamement visant le peuple palestinien en général, et en particulier dans la bande de Ghaza, est injustifiée, inacceptable et totalement condamnable”. “Cela est d’autant plus grave que des cas de décès dus à la famine se poursuivent, dont le dernier en date ce matin : celui de la petite Razan Abou Zaher, âgée de quatre ans, originaire de Deir al-Balah. Des milliers d’enfants souffrent actuellement de malnutrition aiguë et voient leur vie menacée, tandis que l’occupation continue de commettre des massacres collectifs aux portes de ce que l’on appelle les centres de distribution d’aide”, a noté la diplomatie palestinienne. Elle a, à cet égard, insisté sur la nécessité “d’obliger l’occupation à ouvrir les points de passage pour laisser entrer, de manière durable, les convois d’aide humanitaire, alimentaire et médicale”, considérant qu'”il s’agit d’un droit fondamental à la vie garanti par l’ensemble des lois, principes humanitaires et valeurs universelles et divines”. Le ministère a, en outre, réaffirmé qu’il poursuivra son action politique, diplomatique et juridique pour dénoncer l’utilisation de la faim et de la soif comme armes par l’armée sioniste dans son agression contre le peuple palestinien, et intensifiera ses efforts quotidiens afin de mobiliser un mouvement populaire mondial plus large et former un front international exerçant une pression sur l’occupation pour ouvrir les points de passage et faire entrer l’aide humanitaire.