Au moins 67.173 martyrs Palestiniens sont tombés en martyrs et 169.780 ont été blessés depuis le début de l’agression génocidaire sioniste à Ghaza, ont indiqué mardi les autorités sanitaires palestiniennes.
“Parmi les martyrs figurent 20.179 enfants, 10.427 femmes, 4.813 personnes âgées et 31.754 hommes”, soulignent les mêmes sources dans un bilan dans lequel elles ont documenté les conséquences désastreuses de l’agression sioniste sur le système de santé à Ghaza.
Concernant le personnel médical, “1.701 personnes sont tombées en martyres et 362 sont détenues dans des conditions difficiles, victimes de disparition forcée et privées de leurs droits humains”.
Par ailleurs, “sur 38 hôpitaux, 25 sont hors service, tandis que 13 fonctionnent partiellement dans des conditions difficiles”.
Les forces de l’occupation ont également détruit “103 centres de premiers soins sur 157, sachant que 54 autres centres fonctionnent partiellement”.
Le taux d’occupation des lits d’hôpital a atteint “225 % fin septembre dernier, contre 82 % à la même période l’année dernière. Un taux catastrophique, compte tenu de l’augmentation du nombre patients et de blessures graves”.
Le ciblage direct des établissements de santé a détruit “des systèmes électriques et électromécaniques, l’occupant sioniste ayant détruit 25 des 35 centrales de production d’oxygène et 61 des 110 générateurs électriques”.
La famine dans la bande de Ghaza a atteint des niveaux dangereux, selon les estimations de l’ONU qui a fait savoir que 460 personnes sont tombées en martyres à cause de la famine et de la malnutrition, dont 154 enfants, tandis que 51.196 enfants de moins de cinq ans souffrent toujours de malnutrition sévère.
Les autorités sanitaires palestiniennes ont, en outre, indiqué que “la surpopulation dans des zones de rassemblement forcé a aggravé la situation sanitaire et humanitaire des habitants de Ghaza, le manque de biens de première nécessité entraînant la propagation de maladies, le manque de sources d’eau potable et la privation de nourriture”.
Elles ont également fait savoir que “4.900 amputés et handicapés ont besoin de dispositifs d’accompagnement et de programmes de réadaptation à long terme”.