Meriem B

À l’occasion du Salon international « NAPEC 2025 », consacré aux énergies et à l’hydrogène pour l’Afrique et la Méditerranée, la coopération énergétique entre l’Algérie et les Pays-Bas a été mise en avant comme l’un des leviers les plus prometteurs de la transition énergétique régionale.

Le représentant du Royaume des Pays-Bas, M. Anne Poorta, a affirmé que son pays souhaite renforcer et diversifier ses partenariats économiques avec l’Algérie, notamment dans le domaine stratégique de l’hydrogène vert. « Notre ambition est d’approfondir la coopération bilatérale afin de soutenir les efforts communs vers un avenir énergétique plus propre et plus durable », a-t-il indiqué.

Un intérêt renouvelé pour l’expertise algérienne

Présente au NAPEC avec un pavillon regroupant quatre entreprises spécialisées dans les technologies énergétiques, la délégation néerlandaise a voulu traduire dans les faits cette volonté d’ouverture. Ces sociétés, actives dans les domaines des énergies nouvelles et renouvelables, exposent à Oran les dernières innovations néerlandaises en matière d’hydrogène, d’efficacité énergétique et de solutions industrielles vertes.

Pour M. Poorta, les relations algéro-néerlandaises reposent sur une base solide de respect et d’intérêt mutuel, comme en témoigne un volume d’échanges commerciaux estimé à près de 3 milliards d’euros en 2024. Cette dynamique, selon lui, illustre « la robustesse et la confiance qui caractérisent notre partenariat ».

Une vision « gagnant-gagnant » et des
perspectives concrètes

Au-delà du seul secteur énergétique, les Pays-Bas plaident pour une coopération élargie englobant les domaines de l’eau, du transport maritime, de l’agriculture et de l’entrepreneuriat. Cette approche transversale vise à bâtir une relation « gagnant-gagnant » où les complémentarités entre les deux économies seraient pleinement exploitées.

Le diplomate a par ailleurs révélé la préparation d’un mémorandum d’entente entre les ministères de l’Énergie des deux pays, portant sur le développement des projets liés à l’hydrogène vert et aux technologies propres. Ce texte devrait ouvrir la voie à des programmes conjoints de recherche, de formation et de transfert de savoir-faire.

« Le travail commun entre nos deux nations est en marche », a conclu M. Porta, exprimant sa conviction que de premiers résultats tangibles verront bientôt le jour, dans l’intérêt des deux peuples et au service d’une transition énergétique équilibrée entre l’Europe et l’Afrique du Nord.