Wassila. B
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a tranché : la compétence sera le critère fondamental de la nouvelle étape politique. En confirmant, hier, Sifi Ghrieb au poste de Premier ministre, le chef de l’État a envoyé un signal clair : l’efficacité, l’expertise et la proximité avec le terrain priment désormais sur toute autre logique.
La nomination de Sifi Ghrieb n’est pas le fruit du hasard. À 53 ans, cet ingénieur et docteur en chimie-physique des matériaux incarne le profil technocratique que réclame l’Algérie pour affronter ses défis économiques et sociaux. Son parcours, marqué par des responsabilités dans la sidérurgie et son passage remarqué au ministère de l’Industrie, plaide en faveur d’un homme pragmatique, actif et doté d’une vision tournée vers l’investissement et la relance industrielle.
En confirmant son intérim, le président Tebboune a privilégié un Premier ministre « moins discret et plus présent sur le terrain » que son prédécesseur. Cette orientation traduit la volonté de mettre en avant des responsables visibles, à l’écoute et en action directe avec les citoyens.
« Servir le citoyen algérien » et « propulser l’économie nationale vers la place qui sied à l’Algérie » : telles sont les deux missions confiées par le chef de l’État à son nouveau Premier ministre. L’accent est mis sur la compétence, non pas comme simple slogan, mais comme critère de gouvernance.
Cette décision intervient dans un contexte où l’opinion publique réclame des dirigeants capables d’apporter des solutions concrètes et de répondre aux urgences sociales. La compétence devient ainsi une exigence nationale, un levier pour renforcer la confiance et donner une crédibilité accrue à l’action gouvernementale.
Le profil technocratique du chef de l’Exécutif laisse apparaître un exécutif resserré autour de figures expérimentées et spécialisées, capables de porter la stratégie de relance économique et d’accompagner la dynamique sociale.
Les prochains jours confirmeront le bon choix du nouveau Premier ministre qui renforcera la dynamique gouvernementale et confirmera le choix de la promotion de la compétence comme critère exclusif de sélection. En choisissant de confier les rênes du gouvernement à un technocrate reconnu, le président Tebboune adresse un message clair aux Algériens et à la communauté internationale : l’Algérie veut s’appuyer sur ses élites, redonner à la compétence sa juste valeur et renforcer son rôle de pays pivot au niveau régional et mondial. Le pari de la compétence est lancé. L’équipe qui est formée saura traduire cette orientation en résultats tangibles, visibles et durables pour le citoyen algérien.