Meriem B
En marge de la cérémonie officielle de lancement de l’année universitaire, organisée ce lundi à la faculté de médecine d’Oran 1 Ahmed Ben Bella, le Professeur Amine Adda Bouheda, directeur de l’Institut de criminologie, a dressé un état des lieux de la formation dans cette jeune structure académique.
Rappelant la genèse du projet, le responsable a souligné qu’à partir de l’année universitaire 2025-2026, le seuil d’accès pour les nouveaux bacheliers avait été fixé à 14/20. « C’était un recrutement de haut niveau, d’autant plus qu’il se faisait à l’échelle nationale, et non pas seulement locale. Oran et sa région n’étaient pas la seule base de sélection : nous recevions des étudiants venus de tout le pays, et même de l’étranger », a-t-il expliqué. L’institut a en effet accueilli, dès ses débuts, quelques étudiants étrangers, au nombre de cinq.
Pour cette année, l’établissement enregistre 64 nouveaux inscrits en première année, dans le tronc commun « droit ». L’offre de formation se décline ensuite en plusieurs spécialités, notamment deux masters phares : l’un consacré aux sciences criminelles, l’autre au droit pénal et sciences criminelles, chacun accueillant une trentaine d’étudiants.
Au total, l’Institut de criminologie d’Oran 1 compte désormais 524 étudiants répartis sur l’ensemble des filières, de la première année au cycle de master. Parmi eux figurent également les promotions de deuxième année en tronc commun droit, orientées vers des spécialisations telles que le ministère public.
Le Pr Bouheda a également mis en avant la dimension partenariale de l’institut. Une convention a été signée avec la Direction générale de la Sûreté nationale, en plus d’une coopération renforcée autour de la justice militaire. Ces collaborations visent à consolider l’adéquation entre la formation universitaire et les besoins concrets du système judiciaire et sécuritaire.
« L’objectif est de préparer des juristes et des criminologues capables d’évoluer dans un environnement complexe, où le droit et les sciences criminelles doivent répondre aux défis contemporains », a conclu le directeur, en insistant sur le rôle pionnier de l’Institut à l’échelle nationale.