Depuis Oran, le PDG de Sonatrach, Rachid Hachichi, a réaffirmé ce lundi la vocation de l’Algérie à jouer un rôle moteur dans la construction d’un avenir énergétique durable en Afrique et dans le bassin méditerranéen. Il a souligné la position stratégique du pays comme pont entre les deux rives et partenaire fiable dans la transition énergétique mondiale.
S’exprimant à l’ouverture du 13ᵉ Salon et Conférence nord-africains et méditerranéens de l’énergie et de l’hydrogène (NAPEC 2025), le président-directeur général de Sonatrach, Rachid Hachichi, a mis en avant la place centrale de l’Algérie sur la scène énergétique régionale. « Notre pays, par sa position géographique et son expérience, est un acteur de confiance et un partenaire responsable pour bâtir un futur énergétique durable », a-t-il déclaré devant un auditoire composé de décideurs, d’experts et de partenaires internationaux.
Le patron de Sonatrach a rappelé que l’Algérie constitue un pont naturel entre l’Afrique et l’Europe, disposant à la fois de ressources considérables, d’un réseau d’infrastructures moderne et d’une longue expérience dans la production, le transport et la distribution de l’énergie. Cette position unique, a-t-il ajouté, place le pays « au cœur des grands échanges énergétiques régionaux et des projets de coopération d’avenir ».
Évoquant les partenariats structurants, Hachichi a mis en avant le projet « South H₂ Corridor », destiné à relier l’Algérie à l’Europe pour l’exportation de l’hydrogène vert. Il a rappelé à ce titre la signature d’un protocole d’accord historique, en octobre 2024, entre Sonatrach, Sonelgaz et plusieurs partenaires européens — dont les groupes Snam (Italie), Verbund Green Hydrogen (Autriche) et En.Gie (Allemagne). « Ce projet symbolise la nouvelle ère de coopération équilibrée et mutuellement bénéfique entre les deux rives de la Méditerranée », a-t-il souligné.
Le PDG de Sonatrach a également insisté sur l’importance de renforcer la coopération intra-africaine dans le domaine de l’énergie. « L’Afrique dispose de richesses considérables et d’un potentiel humain exceptionnel. L’enjeu n’est pas seulement de produire plus d’énergie, mais de garantir un accès équitable, sûr et durable à l’énergie moderne pour tous les Africains », a-t-il déclaré. À ce titre, il a rappelé la volonté du groupe de multiplier les partenariats dans le continent, notamment dans les domaines de l’exploration, de la formation et de la recherche appliquée.
Hachichi a enfin mis l’accent sur la diplomatie énergétique algérienne, fondée sur la confiance, la fiabilité et la complémentarité. « L’Algérie, à travers Sonatrach, œuvre pour consolider son rôle de fournisseur sûr, tout en s’inscrivant dans une dynamique mondiale de transition vers des énergies plus propres », a-t-il conclu, appelant à une « vision partagée et pragmatique du futur énergétique de la Méditerranée et de l’Afrique ».