Toufik K
Dans le cadre de la lutte engagée contre le phénomène du bâti illicite et les extensions anarchiques qui défigurent le paysage urbain, la commune d’Es-Senia a procédé, ce dimanche, à la démolition d’une construction érigée sans autorisation au quartier Mohamed-Boudiaf, dans la zone communément appelée « Ghara ».
Cette intervention fait suite aux nombreuses doléances exprimées par les habitants du quartier, excédés par cette bâtisse qui obstruait la voie publique et compliquait la circulation des véhicules comme celle des piétons. Alertées, les autorités locales ont dépêché leurs équipes sur place afin de mettre un terme à cette infraction et de restituer aux riverains leur droit à un espace de circulation dégagé et sécurisé.
L’opération a été conduite sous la supervision du vice-président de l’Assemblée populaire communale d’Es-Senia, M. Mokhtar Badri, chargé du secteur de la construction et de l’urbanisme. Celui-ci était accompagné des agents du service de contrôle des bâtisses, du personnel de la voirie municipale ainsi que des éléments de la sûreté de daïra, chargés d’assurer le bon déroulement de la démolition dans le calme et la sécurité.
Interrogé sur place, M. Badri a rappelé la détermination de la municipalité à faire respecter les règles d’urbanisme et à protéger le domaine public contre toute forme d’atteinte. « Il ne s’agit pas de démolir pour sanctionner, mais d’imposer le respect de la loi et de préserver un cadre de vie ordonné et équitable pour tous », a-t-il souligné.
La démolition, effectuée à l’aide des engins de la commune, a eu lieu après l’épuisement de toutes les démarches administratives et les avertissements formels adressés au propriétaire du bâtiment, restés sans effet. Les résidents du quartier ont unanimement salué cette décision, estimant qu’elle contribuera à endiguer le désordre urbanistique et à restaurer la cohérence architecturale de leur environnement.
La commune d’Es-Senia a précisé que cette opération s’inscrit dans une campagne de grande envergure visant à éradiquer les constructions illégales et les empiètements sur les espaces publics. Des inspections régulières seront désormais menées pour repérer les points sensibles et intervenir dès que nécessaire.
Dans sa conclusion, M. Badri a insisté sur le caractère collectif de cette démarche : « La lutte contre la construction anarchique n’est pas l’affaire de la commune seule. C’est une responsabilité partagée entre les institutions et les citoyens, un engagement commun pour protéger notre ville, son esthétique et la qualité de vie de ses habitants. »
