Boualem. Belhadri
Le président de l’association Echourouk, de la wilaya d’Ain Temouchent, tire la sonette d’alarme quant à la qualité de l’eau du barrage d’oulhaça. Le petit barrage d’Oulhaça, situé à Mdadha, à une distance de 55km au nord-ouest de la wilaya d’Ain Temouchent à laquelle il est rattaché administrativement, a été réalisé durant la dernière décennie par la direction des ressources en eau pour le seul but de développer l’agriculture, car la région est connue pour cette vocation depuis des siècles. A titre de rappel l’ouvrage est destiné exclusivement pour des irrigations d’appoint en période de sécheresse. A l’époque un problème a surgi au sujet de la gestion du petit barrage, par la suite les autorités du secteur habilité ont exigé la création d’un syndicat d’irrigation ou d’une association d’irrigants comme le stipule les textes en vigueur. Mais au lendemain du lancement des actions profitables aux agriculteurs, en termes de diversification des ressources propres, il a été autorisé d’ensemencer ces ouvrages en alevins. Cette philosophie prônée par le ministère de la pêche à l’époque a été élargie également aux fellahs qui disposent des bassins d’eau d’irrigation et non pas conçus uniquement pour la pisciculture, élevage de poissons, en eaux douces, saumâtres ou salées. C’est une des branches de l’aquaculture. Il est à préciser que l’un des premiers traités de pisciculture fut écrit par Fan Li en 473 av. J.-C. Elle était également pratiquée à Hawaï avant l’arrivée des explorateurs européens. Par la suite c’est devenu une petite mode de vouloir ensemencer tous les ouvrages de stockage d’eau (petits barrages, retenues d’eau, bassins d’accumulations d’eau). Dans une récente déclaration, mise à la connaissance des autorités et de l’opinion publique, le président de cette association soutien, « nous avons tiré la sonnette d’alarme à plusieurs reprises pour souligner un problème lié à la fiabilité des analyses jugées inefficaces et qui sont la cause de la destruction de l’écosystème et la biodiversité. » Ce jugement est en rapport avec la destruction de quantités de poissons. Il demande « un coup de main pour découvrir le coupable de cette catastrophe écologique. » Et d’ajouter « nous avons déjà fait appel aux institutions pour résoudre ce très grave problème écologique, selon lui » sans citer les destinations. En sus, il a laissé la voie ouverte « de vouloir saisir la justice.».
 
            
