J.M
Après les taxis, et le transport urbain, c’était hier au tour des transporteurs suburbains de reprendre l’activité et assurer les lignes reliant les différentes communes d’Oran. Le constat a été fait au niveau de l’agence routière d’El Morchid où des dizaines de bus ont entamé mardi le travail, après plus de 3 mois d’arrêt d’activité suite au mesure de confinement instaurées par l’Etat dans le cadre de la lutte contre le coronavirus.
Au même titre que les transporteurs en commun desservant les lignes urbaines, ceux de Gdyel, Arzew, Béthioua et les autres communes, ont été sommés à adopter les mesures de prévention requises pour éviter la contamination des voyageurs. En plus du port obligatoire de masque, le nombre de places a été divisé par deux, pour éviter la surcharge. L’avantage des bus assurant les communes, c’est qu’ils se déplacent uniquement avec les sièges assis, ce qui facilitera la tâche aux propriétaires des bus de contrôler la situation, contrairement aux ligne desservant les quartiers de la ville, qui regorgent d’usagers en dépit des instructions fermes de prendre toutes les mesures nécessaires et éviter la surcharge.
D’ailleurs, après la hausse des cas de contaminations à travers le pays et à Oran particulièrement, beaucoup ont pointé du doigt les transporteurs qui n’ont pas pu ou ils n’ont pas voulu imposer le port de masques et la distanciation physique en sein des bus. Les responsables locaux, et les services de police sont appelé à réagir et intensifier le contrôle de ces bus, qui ont repris le travail, et…les mauvaises habitudes.
