J.Moncef

Le tribunal criminel de première instance a condamné les mis en cause dans l’affaire des 10 quintaux de kif saisis à Oran à la peine de 20 ans de réclusion. Par ailleurs, un acquittement a été prononcé contre l’un des prévenus qui se trouvait sous contrôle judiciaire. Cette affaire remonte au 15 mai 2016, lorsque les éléments de la sûreté de wilaya, avaient appris d’un mis en cause arrêté précédemment dans une autre affaire de trafic de stupéfiant, qu’un certain W.G résidant à Yaghmoracen fait partie d’un important réseau de narcotrafiquants. L’informateur avait précisé que G.W faisait le guide pour les narcotrafiquants transportant les stupéfiants avec son véhicule personnel. Selon la même source G.W activait dans la contrebande du cuivre qui était volé à Oran et transporter vers les frontières marocaines où il était déchargé sauf qu’au retour parfois G.W revenait chargé de kif. La marchandise prohibée était stockée au niveau d’une ferme située dans la localité d’Ain El Beidaappartenant à G.W ou dans son domicile à Hai Yaghmoracen.
Les investigations entreprises par les éléments sécuritaires ont abouti à l’identification de K.M qui a été mis sous surveillance de même que ses complices qui se déplaçaient avec lui, avant d’être arrêtésdevant une maison à Sidi El Bachir où a été découverte la quantité de 10qx de kif. Confrontés aux faits K.M reconnaitra que son rôle consistait à assurer la route aux narcotrafiquants de Maghnia vers Oran. En revenant sur son parcours dans ce trafic, il dévoilera que ce réseau activait également dans la contrebande du cuivre volé des sociétés se trouvant à Oran. Certains mis en cause arrêtés dans cette affaire nieront les faits, d’autres ne reconnaîtront que la contrebande du cuivre, pensant que ce crime était moins grave que le trafic de stupéfiants. Des noms d’importants barons activant sur à la frontière avec le Maroc ont été cités dans cette affaire à l’exemple d’«El Hadj », dont le nom est cité dans plusieurs autres affaires. A la barre du tribunal criminel, K.M ne changera pas de déclarations tout en chargeant ses complices, qui nieront avoir un quelconque lien avec ce trafic.Le représentant du ministère public requit contre les accusés la perpétuité.