HN/SO
Lu bureau de wilaya d’Oran de l’Union Nationale des Etudiants Algériens (UNEA), a soulevé la nécessité d’une révision du système LMD, qui a montré ses limites eu égard des faibles résultats obtenus sur le plan pédagogique, impactés par un manque criant d’encadrement et l’absence des équipements nécessaires dans les laboratoires pour les travaux pratiques.
Dans un rapport du bilan de l’année universitaire 2019/2020, publiée 72 heures avant la visite du ministre de l’Enseignement supérieure et de la Recherche scientifique, M. AbdelbakiBenziane, l’UNEA, a réédité sa plateforme de revendications, appelant à revoir d’une manière profonde les aspects d’encadrement à l’université, notamment le système (LMD). En effet, et selon le rapport dont « Cap Ouest » détient une copie, l’application du système LMD, nécessite l’implication de tous les intervenants, précisant que les réformes apportés par ce système étaient tributaires par la mise en place des moyens humains et matériels adéquats, comme les laboratoires équipés, les amphithéâtres qui peuvent accueillir tous les étudiants, des conditions qui n’ont jamais été réunies selon l’UNEA. Par ailleurs, tous les problèmes selon le rapport, ont un lien direct avec le manque d’orientation, le manque de place dans les classes de TD, et la manière dans laquelle les enseignants donnent leurs cours, absence de canaux de communication avec les responsables de l’université, ajoutant à cela le plafonnement des notes de TD à 14/20 ou 15 /20.
Le report des inscriptions pour la nouvelle année universitaire inquiète les étudiants
Le rapport de l’UNEA a soulevé entre autres une multitude d’anomalies qui empêchent l’épanouissement des étudiants à l’université, à l’exemple de l’absence des notes d’évaluation concernant la présence, la participation, la discipline et les exposés, résultat d’un manque flagrant des séances de travaux dirigés par rapport au programme de formation.
Dans un autre registre, l’UNEA dénonce une gestion de communication obsolète, a l’exemple de l’absence des accusées de réceptions des courriers administratifs, le retard dans l’étude des recours et l’annonce des résultats des examens. Concernant la loi directive, parue le 23 novembre 2020, qui a diagnostiquée le secteur de l’Enseignement supérieure, soulevant une multitude d’anomalies, à l’exemple de l’absence d’un plan fiable de formation, la répartition inéquitable des structures universitaires à travers le territoire national et la faible relation entre les universités et la sphère économique, l’UNEA a précisé que cette loi qui avait pour objet de doter les universités des moyens en vue de les hisser aux standards internationaux, est pour le moment impossible à appliquer. Pour cause, l’absence du premier élément déclencheur d’une nouvelle dynamique, qui est la planification participative, en effet, à ce jour les représentations estudiantines n’ont pas été conviées à donner des proportions, à l’instar des toutes les composantes de l’université avant d’établir un rapport global.