Oulad Ali.Zahra
Le tribunal criminel de première instance près la cour d’Oran, a statué dans l’affaire du réseau de trafic de drogue dirigé par une femme et démantelé en 2019 en possession de 48 kg de kif traité.
La mis en cause principale dans cette affaire et son frère, répondant respectivement aux initiales de H.N et H.B, ont été condamnés avec 4 autres membres de ce réseau, répondants aux initiales de B.T, N.D, B.A et Z.H, à 15 ans de prison ferme, pour les chefs d’inculpation d’association de malfaiteurs, possession, transport et stockage de drogue, et atteinte à un corps constitué et fausse déposition.
Dans la même affaire, H.F le deuxième frère de la principale mis en cause et R.M, ont été innocentés lors de cette audience qui a été marquée par l’absence de deux autres accusés, T.L et H.S, alors que deux autres individus répondant aux initiales de CH.KH et Z.R, sont toujours en cavale.
La genèse de cette affaire, remonte au 9 mars de l’année 2019, lorsque les services de sécurité relevant de la wilaya de Sidi Bel Abbés, ont réussi à mettre en échec une grande opération de trafic de 48 kg de kif traité et l’arrestation de trois individus, dont le frère de la cheffe de la bande H.BZ, B.T et N.D.
Les enquêteurs ont ensuite identifié la principale mis en cause dans cette affaire, il s’agissait de H.N, qui se trouvait en liberté provisoire, en attendant sa comparution avec son mari dans une affaire de trafic de drogue qui remonte à 2017. Cette dernière et profitant de sa liberté provisoire, a tenté de prendre les commande des affaire de son mari incarcéré, en essayant de livrer les 48 kg de kif traité à un intermédiaire B.A pour le compote d’un trafiquant dénommé (Le Canstantinois), H.B, contre la somme de 250 millions de cts, qui a été saisie par les policiers. Grace à l’exploitation des appels téléphonique de H.N, les enquêteurs ont découvert qu’elle était en lien direct avec un baron de drogue marocain.
Les investigations ont permis aussi de mettre hors d’état de nuire les autres membres du réseau, T.M, H.S et B.A et R.M originaires de la wilaya d’Alger.
Le ministère public a demandé d’infliger des peines de 20 ans de prison ferme à l’encontre des membres de ce réseau.