Jalil M.
Parallèlement avec la réception des plusieurs lots de vaccins anti-Covid entre le russe Sputnik V et le chinois Sinopharm, la direction de la Santé à Oran a décidé de passer à la vitesse supérieure dans l’opération de vaccination. D’abord, il faut satisfaire les milliers de citoyens inscrits au niveau des structures sanitaires et ceux inscrits en ligne via la plateforme du ministère, pour passer ensuite à la vaccination des Oranais ayant contracté le virus. Selon la direction de la santé d’Oran (DSP) les citoyens guéris du virus Covid-19 sont appelés au bout de trois mois à se rapprocher des structures sanitaires les plus proches afin de prendre la première injection du vaccin. Cela entre le cadre de la stratégie mise ne place par le ministère de tutelle, qui donné ces consignes, affirme-t-on. Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a invité lundi les citoyens désirant se faire vacciner contre la Covid-19, à se présenter au niveau des structures de santé de proximité dédiées à cet effet. “La priorité est accordée aux personnes âgées de plus de 60 ans et aux personnes présentant des comorbidités”, précise le ministère dans un communiqué.
Une plateforme numérique est mise à la disposition des citoyens et accessible à cette adresse : https://vac-covid19.sante.gov.dz:9580/rdvac/select_lang_form/. Le ministère rappelle, à ce titre, aux citoyens la nécessité de se munir d’une pièce d’identité le jour de leur vaccination. “Même vaccinés, il est nécessaire de maintenir les mesures barrières, à savoir le lavage des mains, la distanciation physique et le port du masque”, souligne encore le ministère. Lancée fin janvier en Algérie, la campagne de vaccination contre la Covid-19 est placée sous le slogan “Faites-vous vacciner et dites aux autres: moi j’ai fait mon vaccin, et toi ?”. A Oran, le taux de contamination reste stable et la situation sous contrôle. Une enquête épidémiologique menée récemment à Oran a révélé que le tiers des personnes testées sont positif à la Covid 19. Selon la DSP, 35.6% des personnes sondées (1185 au total originaires de différentes communes de la wilaya) étaient porteuses du virus au moment de l’enquête, tandis que 21,3% avaient déjà contracté la maladie sans le savoir». Mais ce taux est encore loin de l’immunité collective qui doit correspondre à un taux de contaminations de 70%, d’où les appels à la vaccination et la vigilance au sein de la population, qui, il faut dire, a montré des signes de relâchement ces derniers mois.