Fatima B.

L’assemblée populaire communale de Mers El Kebir, a dans le cadre de lutte contre l’insalubrité établit une décision portant des contraventions à l’encontre des « salisseurs ». Etablie en date du 07 du mois d’aout en cours cette décision signée par le maire de cette commune, stipule qu’il est interdit de déposer les déchets quelles que soient leurs natures devant les magasins commerciaux et de services, les cafétérias et les restaurants de toutes les catégories ou sur la voie publique, avec obligation de les mettre dans les bacs réservés à cet effet tout en respectant les horaires de passage des camions de prélèvement des ordures ménagères. Dans sa deuxième clause cette décision précise les sanctions encourues par les contrevenants. On notera qu’une contravention de 3000 D.A à 4000 D.A, sera infligée aux salisseurs. Mers El Kebir, présente à son tour un problème d’insalubrité, les modestes moyens de la commune ne pouvant assurer le prélèvement des ordures au quotidien dans les quartiers notamment les localités en relevant. A la cité des HLM, le camion du prélèvement des ordures ménagères « ne passe pas tous les jours », disent des habitants de cette cité, idem au niveau du quartier petit lac, ou encore à Haï Ouarsenis (ex-Sardina), « El sardina » ou Haï Hansali (ex-Longs Champs) et autres. Si dans ces quartiers, les camions de prélèvement des ordures ou les tracteurs peuvent passer dans les ruelles, au niveau des bidonvilles, cela est carrément impossible d’où la prolifération des décharges sauvages sur les hauteurs de cette commune, qui ne sont plus maintenant que des constructions illicites de tous types allant de la barque de fortune à la villa de 01 et 02 étages. Mers El Kebir qui était constituée de familles bien connues, a enregistrée dans les années 90 et 2000 le débarquement de familles des wilayas intérieures, notamment celles de militaires en service dans la région.
C’est ainsi que la montagne qui surplombait les bâtiments HLM de Mers El Kebir, s’est transformée en bidonville et même au niveau des quartiers de rose ville, longs champs et Sardina, les belles petites villas et maison ont été écrasés par les nouvelles constructions hideuses. Aux dernières nouvelles plus de 2000 constructions illicites ont été érigées depuis le début de la pandémie du Covid-19 dans la commune Mers El Kebir qui n’arrive même pas à donner un éclat à sa devanture, les habitations en ruine sur le boulevard principal menant à la corniche oranaise, où passent tous les vacanciers et touristes. Triste est l’image de Mers El Kebir.