L’Institut National de la formation et l’Enseignement Professionnels «Ouadah Benaouda », d’Aïn Témouchent, a abrité, dimanche 8 juillet 2018, un colloque national des travailleurs du secteur auquel ont pris part, 41 wilayas sur les 48 que compte l’Algérie. Le secrétaire général de la fédération nationale des travailleurs de la formation et l’enseignement professionnels qui a annoncé cette information sur le taux de participation n’a pas expliqué pourquoi les 07 wilayas restantes, non citées par lui, non pas assisté à cette rencontre qui devait discuter plusieurs points à l’ordre du jour, ayant trait aux problèmes socioprofessionnels que rencontrent les travailleurs. On ne sait pas s’il s’agit d’un problème de moyens, ou parce que les représentants syndicaux des wilayas absentes ne sont pas affiliés à la fédération structurée dans les rangs de la centrale syndicale UGTA. Selon un participant les questions de taille auxquelles les séminaristes sont appelés à débattre ont trait aux statuts de plusieurs entités professionnelles à savoir : les professeurs, les intendants, les adjoints techniques, les conseillers pédagogiques. Dans la salle on parle de blocage qui perdure depuis plusieurs années.
Il y a une grande disparité entre les différentes catégories de travailleurs de la formation et l’enseignement professionnels qu’il faut à tout prix élaguée sans tarder, dit une représentante de la wilaya d’Aïn Témouchent. Le décret exécutif Nº 09-93 du 22 février 2009 portant statut particulier des fonctionnaires appartenant aux corps spécifiques de la formation et de l’enseignement professionnels, constitue la base de référence à laquelle reviennent en particulier les séminaristes qui veulent lever les équivoques et les disparités.
Une représentante qui a préféré taire son nom et sa wilaya nous signale qu’il existe des cas de travailleurs qui sont bloqués depuis 20 ans. Ils n’ont pas eu droit à des promotions au même titre que leurs homologues de l’Education Nationale et autres secteurs de ressemblance.
Interrogé sur le projet de lois à soumettre au gouvernement au sujet de la modification du décret sus cité, le secrétaire général (SG) de la fédération qui répondait à une question posée par notre bureau a précisé qu’il est du ressort du directeur central, du ministère de tutelle, chargé des ressources humaines de répondre à cette question. Enchaînant la discussion dans la même direction, on lui a demandé de nous dire quels sont les amendements sur lesquels s’est basée la fédération qu’il représente ? Là aussi, il s’est contenté de dire que le projet est en cours d’élaboration.
Dans son allocution, le SG est resté vigilant et sur ses gardes et ne voulait pas aborder des questions essentielles, préférant laisser le soin au directeur central des Ressources Humaines. Il est à constater que ceux qui ont pris la parole, les représentants de la Fédération ou ceux du ministère, sont restés dans un cadre général et ont présenté mutuellement des gratifications. Les représentants des 41 wilayas présents attendaient plus et voulaient des réponses claires à leurs préoccupations en matière de statuts des différents corps et postes de responsabilité, dans le domaine de promotions, des avantages socioprofessionnels, des primes et autres avantages devant être contenus dans l’amendement du décret exécutif 09-93. Par ailleurs, on a appris que les travailleurs du secteur de la Formation et l’Enseignement Professionnels vont bientôt avoir leur propre mutuelle. Le SG a laissé entendre la possibilité de réaliser des hôpitaux, des résidences touristiques et des camps de colonies de vacances au profit des travailleurs du secteur. On a attendu le directeur central des Ressources Humaines pour répondre aux questions des journalistes mais ce dernier s’est attardé et le communiqué de presse n’a pas eu lieu.
Professionnels en conclave
Les travailleurs de la Fédération Nationale des Travailleurs de la Formation et l'Enseignement


















