K.O / H.N

L’ensemble du personnel affilié à la section syndicale représentant les travailleurs de la direction de l’urbanisme, de l’architecture et de la construction de la wilaya d’Oran, a décidé d’entamer un mouvement de protestation durant deux jours, à compter de ce mercredi, pour dénoncer « les actes de gestion et agissements qualifiés de sournois, du nouveau directeur » qui, rappelons-le, a été installé à ce poste il y a deux mois. Ce mouvement de protestation intervient suite à la décision du directeur, de suspension de trois fonctionnaires et leur traduction devant le conseil de discipline. Et de rappeler qu’«un climat de tension et de grande appréhension sévit au niveau de ladite direction opposant les fonctionnaires cités en objet et le directeur.
Et de rappeler que les trois travailleurs, exerçant au niveau du service des contrats des grands projets, se sont vus solliciter leurs représentants syndicaux à même de se défendre et défendre leurs postes, après avoir été contraints à apposer leurs signatures dans des documents de décision qui sont des prérogatives exclusives du wali, selon les documents relatant les faits exposés et dont le journal détient une copie. Et d’affirmer à travers le document en notre possession, qu’il s’agit de « décisions de permis de construction dont le premier gestionnaire de la direction a imposé aux trois fonctionnaires à apposer leurs signatures respectives, sachant que cela est du ressort exclusif du wali de la wilaya, conformément à la clause 59 stipulée dans le décret exécutif 19/15 daté du 25/01/2015. Aussi, face à cette situation inédite, le syndicat SNAPAP a décidé d’entamer un large mouvement de protestation revendiquant « le dialogue ainsi que la dénonciation de tels actes de gestion, ainsi que le respect et la considération dont doivent faire l’ensemble du personnel, notamment les fonctionnaires-cadres, parmi lesquels les trois ingénieurs suspendus, suite aux agissements irresponsables et sournois du directeur de l’urbanisme ».
Selon la même source, le même responsable, refuse tout dialogue et concertation avec le partenaire social, sachant que le syndicat SNAPAP, revendique également « à respecter la dignité et les droits de chaque travailleur dans le cadre de ses missions, et à tous les niveaux de la hiérarchie surtout lorsqu’il s’agit de cadres intègres », précise-t-on dans le même document dont le journal détient une copie où est dénoncée toute substitution dans les prérogatives des commis de l’Etat, notamment ceux liés aux permis de construction des grands projets, précisant également que lesdits ingénieurs ont des missions purement techniques dans la signature de fiches techniques et autres documents assimilés.