K.O/ A.Y
Le Directeur des impôts d’Oran-Est, Boulabaiz Abdelaziz, tire la sonnette d’alarme quand aux dangers encourus suite à l’état de dégradation et l’effondrement partiel du siège de la Direction des Finances, l’hôtel des finances, mitoyen à l’inspection de l’électricité et du gaz, ainsi que les fissures lézardées des bureaux situés au rez-de-chaussée qui abritent le service des impositions fiscales, sollicitant ainsi les services de la protection civile, où il a été décidé l’interdiction de stationnement devant l’édifice ainsi que le passage des piétons les avisant par des bandes sécuritaires, en prévision d’éventuels effondrements sur la chaussée longeant les lieux. Un constat qui intervient au même moment où le Directeur des Moyens Généraux, Kamal Guefaiti, ainsi que le Secrétaire du Syndicat Autonome des Fonctionnaires des Impôts (SAFI) à Oran-Est, M.Fassi Hocine, qui ont déjà procédé à l’inspection des lieux en présence des membres de son bureau et du Directeur du patrimoine, informant les gestionnaires centraux chargés du secteur quand aux dangers encourus aussi bien au niveau des sièges sis au Bd de Tripoli, Abbane Ramdane, ceux de Sidi Houari ainsi que les autres sièges à travers la wilaya, dont ceux de Hassi Bounif, et notamment Gdyel sur le danger encouru par les travailleurs et les contribuables. Et de rappeler que dans le même sillage, le SG du Syndicat (SAFI) à Oran-Est en coordination avec le syndicat d’Oran-Ouest, vont procéder à un sit-in de protestation devant le siège de la wilaya le prochain lundi, à travers un communiqué rendu public, et dont notre journal détient une copie en guise de protestation contre les dangers et risques encourus par l’état de dégradation avancée de nombreuses structures des impôts à travers le territoire de la wilaya, ainsi que pour dénoncer le laxisme et l’attentisme des gestionnaires du secteur quand à la prise en charge des préoccupations socio-professionnelles des travailleurs du secteur, dont notamment le statut de base, le régime des indemnités, interpellant également la tutelle à trouver une issue favorable aux revendications et contraintes subies depuis de longues années, à même de recouvrer leurs droits légitimes pour pouvoir assurer les missions dévolues dans les meilleures conditions ainsi qu’à la préservation du trésor public. Et d’ajouter également à travers ledit communiqué précité en préambule, que les dispositions prises par la Direction Centrale des Impôts et le Ministère de tutelle se sont arrêtés à des dispositifs routiniers, sans incidence aucune sur la prise en considération les problèmes de fond du corps des travailleurs des impôts, objet du dernier mouvement de grève observé à l’échelle nationale. Et de préciser que dans le même communiqué, il est affirmé que ces agissements de la tutelle du secteur sont qualifiés de fuite en avant et de manœuvres de gain de temps, rappelant à cet effet la plateforme de revendications transmise à l’attentions de la Direction Générale et du Ministère de tutelle, quand à l’amendement du statut général de la profession, un statut qui n’a jamais fait l’objet d’intérêt comparativement aux autres statuts des autres catégories professionnelles sous la coupe du même ministère, dans la réhabilitation et la revalorisation du secteur des impôts et de la défense des travailleurs du secteur, l’amélioration des conditions de travail ainsi que la protection des travailleurs du secteur.