Linda Otsmane

L’installation de ralentisseurs au niveau de l’axe reliant la localité d’El Mohgun à la commune d’Arzew a suscité un grand mécontentement parmi les usagers de la route, notamment les automobilistes étrangers qui ignorent totalement les ruelles à emprunter en guise de déviation au moment du grand trafic. En effet, ces ralentisseurs, dont l’emplacement pose aussi problème, installés pour réduire la vitesse sont difficiles à franchir car, tout simplement, ils ne répondent aux normes. En plus de cela, ces « dos-d’âne » ne sont pas signalés par des panneaux pour prévenir les automobilistes et les inciter à ralentir. De ce fait, beaucoup sont obligés de freiner en urgence au dernier moment avec tout le risque que peut engendrer une telle manœuvre. « Ces installations, souvent, ne sont pas indiquées par des panneaux. Ce qui pose un grand problème aux automobilistes surtout la nuit. Il est donc plus que recommandé que ces ralentisseurs soient réalisés aux normes requises pour qu’ils puissent jouer pleinement leur rôle dans la prévention contre les accidents de la circulation en milieu urbain, et non pas les provoquer ! ».
Au niveau de ce tronçon, le risque reste tout de même posé notamment durant ce mois de jeûne au le nombre d’accidents de la circulation est souvent revue à la hausse pour différentes raisons tels que l’excès de vitesse à l’approche de l’heure du ftour, mais surtout les répercussions préjudiciables du manque du sommeil chez beaucoup de conducteurs. Pis encore ces ralentisseurs conçus sous formes de plaques en métal posés anarchiquement sur ledit tronçon ont été critiqué par des spécialistes dans le domaine de la sécurité routière relevant du Département du Génie Civile relevant de l’Entreprise des Transport du fait de sa conception, jugée trop chargée en métal.

Censés réduire les accidents !

D’ailleurs et selon des sources bien au fait au niveau de la commune d’Arzew, ces clous coûte envions 3000 Da/ la pièce. Ceci dit, le montant estimatif de chacun peut dépasser les 40.000 Da, vu que le nombre de pièces placés dans chacun des ralentisseurs est de plus de 150. Bien que des sources de la sécurité routière estiment que ce type d’installation est très efficace pour réduire le nombre d’accidents signalé dans cette partie de la voie dont certains ont été mortels. Les habitants quant à eux trouvent que le recours aux « dos-d’âne classiques » faits en béton ou bitume est plus adéquat et que cette conception cloutée soi-disant moderne n’est qu’une forme de dilapidation de deniers publics !