C’est un fait, le noble art algérien est en train de passer par un passage à vide au niveau continental, principalement chez les messieurs. Les résultats obtenus lors des deux derniers rendez-vous continentaux en sont la preuve.
En effet, la nouvelle génération des pugilistes algériens peine à s’illustrer et glaner le métal précieux, à l’exception de Jugurtha Aït Bekka. Champion d’Afrique en titre de la catégorie des 63.5 kg, Aït Bekka est parvenu à sortir du lot et conserver son trophée en dominant le Mauricien Colin Louis Richarno (5-0).
Pour sa part, Mourad Kadi s’est contenté d’une médaille de bronze après avoir échoué dans sa quête d’atteindre la finale des +92kg, alors que les cinq autres représentants nationaux n’ont pas pu monter sur le podium.

Les filles volent la vedette

Contrairement aux garçons, les Algériennes ont rempli leur rôle de fort belle manière avec trois titres continentaux à la clé. À l’image d’Aït Bekka, Roumaysa Boualem (50 kg) et Ichrak Chaïb (63kg) ont réussi à conserver leurs couronnes africaines, alors que Khélif Hadjila (60kg) s’est offert son premier titre.
Petite déception en revanche pour Fatma Zohra Abdelkader-Hedjala (54 kg) et Fatiha Mansouri (48 kg) qui ont raté la breloque en vermeil en perdant leurs finales respectives.
Pour rappel, l’Algérie était représentée dans cette compétition par 13 athlètes, sur 25 possibles, dont 6 filles. Au classement des médailles, l’Algérie, et ses 7 médailles (4 or, 2 argent, 1 bronze), pointe à la 3e place au classement derrière le Maroc (13 médailles, 8 or) et le Congo (15 médailles, 5 or).