Sept personnes ont été interpellées en Pologne pour un trafic de visas, ont indiqué vendredi les services spéciaux.

“L’action du bureau central anti-corruption a permis l’interpellation de sept personnes”, a indiqué Stanislaw Zaryn, porte-parole des services spéciaux sur X (ex-Twitter).

Trois d’entre elles ont été placées en détention provisoire, selon le parquet, qui mène une enquête pour “trafic d’influence” permettant l’accélération des procédures de visa sur une période de 18 mois.

Aucun fonctionnaire d’Etat ne figure parmi les personnes interpellées, selon le parquet. Selon des médias polonais, un système de délivrance de visas Schengen contre de l’argent a été mis en place dans les pays concernés, entre les consulats polonais et des sociétés extérieures. Selon les autorités, l’affaire ne concerne que quelques centaines de visas de travail pour la Pologne, alors que l’opposition évoque plus de 250.000 visas, dont des visas Schengen qui autorisent l’entrée sur l’ensemble du territoire de l’Union européenne.

Un vice-ministre des Affaires étrangères, Piotr Wawrzyk, qui serait selon les médias au coeur de cette affaire, a été démis de son poste fin août.