Boualem. Belhadri
L’envasement de la plage de Terga est un phénomène aléatoire récurrent qui pose une problématique non des moindres non pas uniquement pour les collectivités locales qui ne disposent pas des moyens adéquats pour mener des opérations d’évacuation de monticules de sable mais aussi pour les résidents et occupants de cabanons qui brillent par leur absence à longueur d’année sauf durant la saison estivale. Le transport éolien de fines particules de sable, sous l’effet des vagues et des vents dominants, accentue le dépôt de ce matériau sur la chaussée, les trottoirs, tout près des équipements publics, des établissements et des structures sanitaires, culturelles et sportives. Ce phénomène que d’aucuns sous estiment ses effets néfastes et désastreux sur le plan environnemental a motivé des associations écologiques qui ont initié, lors de la journée nationale de l’arbre, un plan de lutte contre l’avancée des sables qui suscite de l’attention et de la considération. Relevant des secteurs des forêts et de l’environnement, des collectivités locales, de la maison de l’environnement et des entités associatives locales, ce dispositif, animé de bonne volonté, inscrit cette action citoyenne autour de tâches précises pour une durée de trois mois pour entreprendre des travaux de reboisement qui serviront de muraille pour empêcher l’avancée du sable sous l’effet du transport éolien, direction nord-est et nord- sud. Le collectif veut faire de la plage de Terga un rempart au désert en impliquant toutes les forces vives de la population pour éviter la dégradation de l’écosystème. Ainsi, les protecteurs entendent mettre en terre plus de 1000 arbres permettant de ralentir l’action asséchante du vent charriant de fines particules de sables. Le projet, piloté par des associations en étroite collaboration avec la mairie de Terga est d’un intérêt double : il permettra de promouvoir l’écocitoyenneté et lutter contre la désertification.
Femmes et hommes tous âges confondus, ont largement répondu à l’appel pour réussir ce projet pilote que les collectivités locales attendent avec beaucoup d’espoir. Les espèces favorables pour créer un barrage contre l’avancée des sables sont le jujubier, l’acacia, et le dattier. Ce qui permettra de créer une ceinture ou muraille verte.