Boualem. Belhadri
La cérémonie d’ouverture de l’année judiciaire 2023-2024, a eu lieu ce jeudi 9 novembre 2023 à Ain Temouchent, après celle prononcée lundi passé par le président de la République Abdelmadjid Tebboun. L’allocution a été faite par le président de la cours devant un parterre de magistrats de la cour et des tribunaux de daïras ainsi que des conseillers de la cour suprême, des inspecteurs, des procureurs et du SG de la cour et des présidents des tribunaux. L’assistance a été élargie aussi, aux wali et le P/APW de la wilaya, aux élus des deux chambres hautes, aux représentants des services de sécurités, aux huissiers de justices, aux avocats, ainsi qu’aux aux experts de la justice. L’orateur, a repris les grandes lignes du discours du président de la République notamment celles liées « à la formation prévu au programme qui vise à améliorer et à échanger les connaissances et la coopération entre les juges (poursuites et arbitrages) en matière de droits de l’homme en relation avec les outils de lutte contre le terrorisme. » Seront abordés également dans ce cadre de formation, « le cadre juridique et les structures institutionnelles pour le suivi, la poursuite et le jugement des affaires de terrorisme. » Mettre en évidence l’importance du respect et de la protection des droits de l’homme et de la lutte contre le terrorisme, et la clarification de la relation entre les droits de l’homme et la lutte contre le terrorisme, comprend une lecture du discours du président de la République qui clarifie les complexités de la lutte contre le terrorisme et de la protection des droits de l’homme. » Notre attention première, a-t-on souligné, est que l’objectif des discussions de ce symposium est de sensibiliser les forces de l’ordre aux armes à feu artisanales afin de prévenir leur trafic illicite et leur utilisation dans des activités criminelles. Il vise également à identifier les nouvelles tendances concernant ce type d’armes et à décrire les bonnes pratiques pour prévenir le trafic illicite de ces armes. « Solutionner les conflits et concrétiser le pouvoir de la justice demeure l’équilibre qu’il faut rétablir présentement tout en mettant les moyens qui s’imposent pour lutter contre le blanchiment d’argent, les réseaux de contrebandes, la spéculation à grande échelle, l’épuration du champ économique, l’éradication des gangs de quartiers sont entre autres grands chantiers qui attendent la justice, celle de l’Algérie nouvelle, souligne-t-il en substance.