L’ONG Human Rights Watch (HRW), a appelé la Cour pénale internationale (CPI) à enquêter sur le bombardement par l’entité sioniste des infrastructures hospitalières dans la bande de Ghaza, évoquant des “crimes de guerre”. L’organisation a déclaré dans un rapport publié mardi et repris par l’agence de presse palestinienne Wafa que “les attaques répétées lancées par l’armée sioniste contre des installations, des équipages et des transports médicaux détruisent le système de santé à Ghaza et doivent faire l’objet d’une enquête comme crime de guerre”, appelant l’entité sioniste à mettre fin “immédiatement” à ses attaques contre les hôpitaux. “Les hôpitaux, les ambulances et les établissements de santé sont protégés par le droit international humanitaire”, a-t-elle rappelé, soulignant que “l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a rapporté qu’au moins 521 personnes, dont 16 assistants médicaux, ont été tuées dans 137 attaques contre les dispensaires et autres salles de soins à Ghaza jusqu’à 12 novembre”. HRW a souligné dans son rapport que “ces attaques, ainsi que les décisions de l’entité sioniste de couper l’électricité et l’eau et d’empêcher l’accès humanitaire à Ghaza, entravent gravement l’accès aux soins de santé”.
Récemment, le Rapporteur spécial des Nations unies sur le logement, Blakrishnan Rajagopal, a indiqué que “le bombardement systématique par les forces d’occupation sionistes des logements et des infracteurs de base à Ghaza (…) constituent un crime de guerre et un crime contre l’humanité”.
“Le bombardement généralisé et systématique des logements et des infrastructures de base est strictement interdit par le droit international”, a ajouté l’expert onusien, soulignant que “45 % du parc immobilier et infrastructurel à Ghaza est réduit en ruines au cours d’un mois de bombardements anarchiques”. Il a fait remarquer, dans le même sens, que “les bâtiments, les hôpitaux, les ponts, les ambulances (…), ne sont pas et ne doivent pas être des cibles militaires”.