Wassila. B

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a salué, hier, le rôle crucial de la société civile pour construire une nouvelle Algérie. Tout en rendant hommage aux acteurs de la société civile, le chef de l’État les a appelés à «une plus grande adhésion aux démarches visant à ériger la société civile en force de proposition effective et active». Ce message a été formulé dans une allocution à l’ouverture des travaux du Forum national de la société civile “Dialogue, citoyenneté et développement”, au Palais des nations (Club des Pins), lu en son nom par le Premier ministre, M. Nadir Larbaoui. Le Président Tebboune a appelé les acteurs de la société civile «à une plus grande adhésion aux démarches visant à ériger la société civile en force de proposition effective et active, en favorisant l’option participative et en travaillant côte à côte avec les pouvoirs publics, conformément aux exigences de la Constitution». Il s’agit de s’ouvrir aux propositions, aux doléances, mais aussi aux suggestions et aux espoirs de la «société civile». Le chef de l’État a aussi demandé aux représentants de la société civile dans les différentes instances nationales à «contribuer activement aux activités de ces instances et transmettre les propositions et préoccupations des différentes franges qu’elles représentent afin d’enrichir le débat public et le dialogue, assurer la maturation des politiques publiques et appuyer les efforts de leur mise en œuvre, et renforcer la capacité des pouvoirs publics à les évaluer et à les réviser le cas échéant». Le président de la République a appelé le Gouvernement à «redoubler d’efforts en vue de renforcer la place et l’apport de la société civile, aussi bien au niveau local que national, dans le cadre de son accompagnement continu». «L’activité continue et intense de l’Observatoire national de la société civile (ONSC) et autres acteurs et les conférences organisées dans différentes wilayas du pays, dont le forum d’aujourd’hui, incarnent réellement notre vision stratégique visant, pour la première fois dans l’histoire de l’Algérie, à consacrer la société civile en tant que partenaire actif, capable d’assumer ses responsabilités et de participer au projet de renaissance que nous portons, en vue de renforcer le tissu institutionnel pour évaluer l’action publique au service du citoyen», a-t-il affirmé. Le président Tebboune a souligné «la place prestigieuse et le rôle vital de la société civile dans la promotion des valeurs de citoyenneté et du renforcement du volontariat au service de l’intérêt général dans tous les domaines pour atteindre les objectifs du développement national». Le président de la République s’est félicité de la dynamique qualitative que connaît la société civile. Le président Tebboune, s’est félicité de la dynamique notable et qualitative que connaît la société civile dans notre pays, dans le cadre du processus consacré par la Constitution de 2020. Il a réaffirmé que «l’Algérie nouvelle, qui a fait de la société civile et de la jeunesse le pilier fondamental de son édification, continuera d’aller résolument de l’avant vers la moralisation de la vie publique et la consécration d’une approche participative aux niveaux central et local dans tout ce qui concerne le traitement des préoccupations quotidiennes du citoyen et la satisfaction de ses aspirations».
Le chef de l’État a aussi souligné l’intérêt particulier accordé par l’Etat à la promotion et à la valorisation du rôle de la société civile en tant que rempart infranchissable, levier important et cadre interactif de débat public sur les enjeux et défis collectifs, mais aussi en tant que partie essentielle de l’équation du développement à travers son rôle solidaire, de sensibilisation et de contrôle».
Il a, par ailleurs, assuré avoir veillé à permettre à la société civile de contribuer à la création de plusieurs instances nationales importantes, à l’instar de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), de la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption et du Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), compte tenu de la responsabilité qui incombe à ces instances et de la nécessité pour elles de s’appuyer sur les expériences dont disposent les acteurs de la société civile, toutes tendances confondues, et de se référer à leurs avis et visions au regard de leur contact direct avec le mouvement associatif.