Djamila.M

La commune d’El Braya relevant de la daïra de Tlelat, dans la wilaya d’Oran,  vient de bénéficier d’importants projets structurants et de développement local. Des projets qui la feront sortir de sa marginalisation et de son oubli. Aussi, la visite de travail effectué, hier, par le wali Saïd Sayoud à la localité n’est pas passé inaperçue pour les habitants de la région. Le chef de l’exécutif, alors qu’il inspectait les établissements éducatifs, a donné sur place des instructions pour procéder à l’extension du CEM Kaddour Edebi souffrant du problème de surcharge et où huit  nouvelles classes vont être réalisées en plus du réaménagement des autres. La localité d’El Braya ne dispose en fait que d’un lycée, un CEM et quatre écoles primaires pour une population de plus de dix mille habitants. Le wali a aussi décidé  de doter la commune d’une polyclinique pour une prise en charge sanitaire adéquate de la population sachant aussi que le seul établissement de santé de la commune ne peut suffire.  Le parc municipal de la localité a également bénéficié d’un projet de réhabilitation et pour lequel une enveloppe de 15 millions DA a été allouée. Dans le même contexte, le wali donnera des instructions pour la réalisation d’espaces verts et de loisirs  pour les jeunes de la localité ainsi que la réhabilitation du stade communal et la réalisation d’un terrain de jeux (pétanque) et pour lesquels 30 millions DA ont été alloués. D’autres opérations d’aménagement urbain à l’instar du revêtement des rues et routes, notamment celle menant au cimetière local, l’entretien des espaces verts,  le pavage des parkings du cimetière, le tout avec un budget de plus de 7 millions de dinars.

 Un projet d’une station de relevage des eaux usées

Avec la réalisation d’une station de relevage des eaux usées, la commune d’El-Braya sera ainsi débarrassée définitivement du problème des eaux usées et de l’incapacité de son réseau d’évacuation à juguler celles provenant de la commune de Sid Chahmi. Aussi le wali d’Oran instruira les responsables concernés de procéder à la séparation des réseaux des deux localités et l’élimination des fosses septiques, véritables vecteurs de transmission des maladies. C’est en tout  cas ce qui est ressorti des explications du chargé du projet, lors d’une  présentation faite au wali alors qu’il inspectait l’ancienne station de traitement des eaux de la localité.  Le projet dont l’enveloppe financière est évalué à 50 millions DA a une capacité de traitement de l’ordre de 250 mètres cubes par heure et par générateur, ce qui permettra  aux deux communes de résoudre de nombreux problèmes, en particulier ceux liés à l’élimination totale des forages  de fosses septiques et des nombreuses maladies connexes ainsi que la forte propagation des moustiques. L’ancienne station a, quant à elle, bénéficié d’une opération de réhabilitation de ses équipements hydrauliques  et électromécaniques, avec la construction de deux grands réservoirs d’eaux usées. Le Bureau d’études chargé du projet a expliqué que la station réalisée en 1993, subissait une grande pression puisqu’elle recevait les eaux usées de 4 autres stations, ce qui l’a sérieusement endommagée. Ces dommages ont engendré de nombreux problèmes dans la région, y compris l’émission de mauvaises odeurs, poussant les autorités locales à prendre des mesures appropriées en  réalisant de grands réservoirs  qui évacueront les eaux jusqu’à la station d’épuration d’El Kerma afin d’y être traitées puis utilisées pour l’irrigation. Pour sa part, le wali d’Oran a souligné la nécessité de s’occuper sérieusement de ces projets pour enfin débarrasser la wilaya du  problème de l’assainissement qui a depuis longtemps, impacté  les citoyens des régions qui connaissent ce problème à l’instar des communes de Sidi Chahmi, et El Braya. Au terme de sa visite dans la commune d’El Braya, le wali a indiqué à la presse en marge de sa visite que les autorités locales répondront à toutes les préoccupations des communes de la wilaya en vue d’améliorer l’aspect du développement local de toutes les municipalités et une meilleure prise en charge des affaires des citoyens de ces régions, en particulier les régions enclavées.