B. Rahmane
Depuis de nombreuses années, les airs de jeu, ou les espaces destinés à la détente et au repos aux résidents de cités deviennent la convoitise qui font couler de salive aux promoteurs véreux à des desseins lucratifs de par la situation à dominante commerciale de ces terres qui par la complicité des uns et le petit pouce des autres se transforment subitement en béton.
En effet, les exemples sont légion ici sous le ciel de la Mekerra, où l’on ne cessait d’apprendre que deux aires de jeu de luxe sis au niveau du quartier populeux de Sidi Djillali, dans la périphérie de la ville de Sidi Bel-Abbès ont été attribués à deux promoteurs aidés par la baraka d’ ex-responsables dans des conditions inacceptables par le fait que ce cadeau a été longuement décrié par les riverains de la cité qui bien assistés par le mouvement associatif, notamment les adeptes de l’environnement n’ont pas hésité un moment, pour contester violemment ce fameux projet destiné à la construction des immeubles. Cette protesta a fait vite secouer les autorités locales dont le wali.
Ce dernier, d’ailleurs, s’est enquis longuement sur ce fameux dossier. Cette réflexion a fini par donner raison aux contestataires, en décrétant tout simplement l’annulation de ces deux projets à la grande satisfaction de la population qui voit enfin que la raison l’a emporté. Cependant, le chef de l’Exécutif, selon nos sources, dans une optique de compensation a délocalisé les projets au niveau de la route de Tessala, un endroit consacré pour le logement de différents types.