H. Nassira

Le wali d’Oran a donné des instructions fermes pour interdire la vente des moutons de l’Aïd au niveau des espaces verts et endroits publics. Il en va de même pour les trottoirs, et ce, dans un souci d’hygiène et de protection de l’environnement. Les points de vente, à l’instar de l’ORVO, sis à Es-Sénia, seront ouverts au public à partir de ce 4 juin. Lors de la dernière réunion de l’exécutif, Saïd Sayoud a longuement insisté sur l’organisation de la vente des moutons, en coordination avec les services vétérinaires relevant de la direction de l’agriculture et veiller au respect des mesures d’hygiène. La vente des moutons de l’Aïd dans la wilaya d’Oran devrait commencer entre le 4 et le 5 juin, au niveau des points de vente qui seront communiqués samedi prochain, au plus tard.
Le wali a également enjoint les élus des communes d’Oran de se charger de ce volet en coordonnant leurs actions avec les services concernés. En attendant, l’accent est surtout mis sur l’application stricte des mesures d’hygiène et de protection de l’environnement immédiat, incluant les espaces publics, les routes etc.
Le chef de l’exécutif avait, lors de la réunion, affiché son mécontentement quant à la mauvaise gestion du volet de l’hygiène publique dans certaines communes d’Oran, imputant la responsabilité aux élus pour leur incapacité à gérer convenablement cette question, devenu par la force des choses, un véritable point noir.

Les campagnes de nettoyage bénévoles ont disparu à Oran

La propagation des déchets sur les routes et les trottoirs est de plus en plus répandue et difficile à contrôler et ce en dépit des nombreux agents d’hygiène qui sillonnent à longueur de journée les quartiers d’Oran.
Il semblerait que le phénomène nécessite aujourd’hui un travail quotidien et ininterrompu impliquant les comités de quartier et les associations versées dans l’environnement afin de sensibiliser et d’organiser des initiatives bénévoles, au moins pour sauver un tant soit peu l’esthétique des quartiers. Il n’y a pas eu une session du Conseil de l’exécutif sans que les questions de l’hygiène et de la protection de l’environnement, ne soient soulevées.
Outre le désintéressement des associations écologiques, exception faite lors des évènements nationaux, le bénévolat semble avoir complètement disparu des esprits, particulièrement dans les quartiers. Il est temps que chacun y mette du sien. Les quartiers ont besoin de bénévoles regroupés au sein de comités afin de se mobiliser pour des campagnes de nettoyage, de désherbage de tous les quartiers au moins deux fois par semaine et généraliser ces initiatives à l’ensemble des quartiers d’Oran. Compter uniquement sur les agents d’hygiène des EPIC, est insuffisant, particulièrement quand la source du problème, c’est l’incivisme.