Wassila. B
L’Assemblée générale des Nations Unies a adopté, hier, une résolution majeure approuvant la « Déclaration de New York » qui prône la création d’un État palestinien indépendant et la relance de la solution à deux États. Le vote a recueilli une adhésion massive, avec 142 pays en faveur, 10 contre et 12 abstentions.
L’État de Palestine a salué ce résultat, qualifiant le vote de « soutien écrasant de la communauté internationale ». Dans un communiqué, le ministère palestinien des Affaires étrangères a exprimé sa « profonde gratitude » aux pays ayant parrainé et soutenu la résolution, qui fait désormais de la Déclaration de New York un document officiel de l’ONU. Dans un communiqué publié, le ministère des Affaires étrangères et de la communauté établie à l’étranger, a exprimé sa gratitude à tous les pays qui ont parrainé, soutenu et voté en faveur de la résolution, faisant de la Déclaration de New York un document officiel des Nations Unies.
Ce texte, issu de la Conférence internationale de haut niveau sur la question palestinienne fin juillet, appelle à une action concrète et collective. Ses principales exigences sont notamment un cessez-le-feu immédiat à Gaza : La Déclaration exige la fin de l’agression, un cessez-le-feu durable et la levée du blocus pour permettre l’acheminement de l’aide humanitaire, condamnant l’utilisation de la famine comme arme de guerre. Le texte prône aussi la fin de la colonisation : Elle somme l’entité sioniste de mettre un terme à la violence des colons, de geler toute activité de colonisation et de cesser l’annexion de territoires en Cisjordanie et à El Qods occupée. Le vote a également porté sur la validation de la reconnaissance de la solution à deux États. Le texte presse l’entité sioniste de s’engager clairement en faveur de l’établissement d’un État palestinien souverain. Le texte approuve aussi la protection des lieux saints. Il souligne la nécessité de préserver le statu quo historique et juridique sur les sites sacrés d’El Qods. Le texte inclut aussi des sanctions contre les colons extrémistes. La Déclaration engage les pays à adopter des mesures restrictives contre les colons violents et leurs soutiens, conformément au droit international. Le ministère palestinien des Affaires étrangères a exhorté la communauté internationale à traduire ce vote en actes. Il appelle à « activer tous les outils disponibles » pour faire pression sur l’entité sioniste, mettre fin à l’occupation, garantir les droits du peuple palestinien et œuvrer à la mise en œuvre de la solution à deux États, présentée comme la « seule voie viable » pour une paix juste et durable. Ce vote symbolise ainsi un fort moment diplomatique en faveur d’une reprise des négociations, bien que les résolutions de l’Assemblée générale n’aient pas de caractère contraignant.