Wassila. B
Depuis sa nomination à la tête du ministère des Transports par le président Abdelmadjid Tebboune, Saïd Sayoud qui cumule aussi le portefeuille régalien de Ministre de l’Intérieur, s’attelle à une tâche aussi exigeante qu’essentielle : moderniser un secteur longtemps plombé par les lenteurs administratives et la lourdeur des procédures. Avec le lancement de la plateforme numérique Markabati DZ, l’Algérie franchit aujourd’hui une étape importante dans cette transformation, en donnant une nouvelle image d’efficacité et de transparence aux services publics. Jusqu’ici, le contrôle de conformité des véhicules importés était souvent perçu comme une épreuve administrative complexe : démarches multiples, allers-retours incessants, attente interminable dans les centres de contrôle. Markabati DZ vient rompre avec les anciennes pratiques d’un autre temps. À travers une interface claire et accessible aussi bien sur smartphone que sur ordinateur, il est désormais possible de réserver un créneau en ligne, de renseigner toutes les informations relatives au véhicule et de recevoir instantanément une confirmation par e-mail. À l’arrivée au centre, le propriétaire du véhicule n’a besoin que de son code QR unique pour accéder au service. Cette digitalisation n’est pas une simple modernisation technique. Elle représente un changement de culture administrative. En plaçant le citoyen au centre du dispositif, elle traduit une volonté claire : simplifier la vie des usagers, réduire la bureaucratie et offrir un service public digne des standards internationaux. Les objectifs sont précis et concrets : réduire les files d’attente, alléger la pression sur les centres de contrôle, garantir un traitement équitable et transparent pour tous. Au-delà du confort des usagers, cette initiative répond aussi à un impératif majeur de sécurité routière. Les véhicules importés doivent impérativement répondre aux normes techniques pour circuler sur nos routes. En organisant un système de rendez-vous digitalisé, l’État veille non seulement à la fluidité des démarches, mais aussi à la fiabilité et à la traçabilité des contrôles. La vision portée par le ministre des Transports ne s’arrête pas à cette première étape. Une deuxième phase est déjà prévue : dématérialisation du procès-verbal de conformité, création d’un fichier national des importateurs, et mise en place de nouveaux centres de contrôle dans les zones les plus sollicitées. L’ambition est claire : bâtir une infrastructure moderne et performante qui accompagne la montée en puissance de la demande, tout en garantissant un suivi rigoureux et une couverture nationale. En saluant cette avancée, il faut souligner qu’elle s’inscrit dans la stratégie globale de numérisation des services publics impulsée par le président Tebboune. À travers ce projet, Saïd Sayoud confirme qu’il appartient à cette nouvelle génération de responsables capables de conjuguer rigueur, vision stratégique et sens du service public. Son action montre que la modernisation n’est pas un slogan, mais une réalité tangible qui se mesure dans le quotidien des Algériens.