Wassila. B
L’Algérie entame, depuis ce 1er janvier son mandat en tant que membre non-permanent du Conseil de sécurité des Nations unies. Ce mandat qui aura une durée de deux ans, sera consacré à la concrétisation de l’engagement ferme, maintes fois réitéré, par Président Tebboune, de porter la voix de l’Afrique à l’ONU. Le 6 juin dernier, à l’Assemblée générale des Nations unies à New York, 184 pays sur les 193 votants (95% des voix) ont voté pour que l’Algérie intègre le Conseil de sécurité en tant que membre non-permanent pour la période 2024-2025. L’Algérie entame son mandat aux côtés de la Sierra Leone, de la Corée du Sud, du Guyana et de la Slovénie. C’est la quatrième fois de son histoire que l’Algérie occupe un siège non-permanent au Conseil de sécurité, après les mandats de 1968-1969, 1988-1989 et 2004-2005. A l’ONU, l’Algérie militera pour le renforcement des règlements pacifiques, la consolidation des partenariats, le soutien au rôle des organisations régionales, la promotion de la place de la femme et de la jeunesse dans les processus de paix, et le renforcement de l’efficacité de la lutte internationale contre le terrorisme.
L’Algérie compte aussi activer la demande d’augmentation du nombre de sièges non-permanents des pays du continent africain au sein de l’ONU, en le portant de 3 à 5. L’Algérie poursuivra son noble combat au sein du Conseil de sécurité à l’unification de la voix de l’Afrique pour un meilleur plaidoyer en faveur des questions prioritaires du continent et de ses aspirations légitimes. Ce principe a été évoqué par le chef de l’État, notamment lors de la réunion du Comité des 10 de l’UA, chargé du dossier de la réforme du Conseil de sécurité, tenue en février dernier à Addis-Abeba. Le Président Tebboune a souligné l’engagement de l’Algérie à œuvrer sans répit pour faire entendre la voix du continent et ses revendications légitimes et réparer l’injustice historique qu’il a subie. Le mandat onusien permettra aussi à l’Algérie de plaider en faveur de la réforme du Conseil de sécurité, un processus jugé indispensable pour établir un système international plus représentatif, juste et équitable.
Le contexte international actuel, marqué par des crises multiples et des changements géopolitiques, ainsi que les menaces multidimensionnelles et multiformes auxquelles le continent africain est confronté, comme le terrorisme, les guerres, les changements climatiques et les crises sanitaire, énergétique et alimentaire, appellent à l’urgence de cette réforme. L’Algérie réaffirme aussi son combat pour la paix, par des moyens pacifiques, et le principe de non-ingérence dans les affaires internes des pays. L’Algérie plaidera aussi au sein de l’ONU en faveur des peuples palestinien et sahraoui. L’Algérie défendra aussi la Ligue arabe qui aspire à retrouver sa place sur la scène internationale. C’est d’ailleurs ce qu’a défendu le président de la République lors du Sommet arabe, tenu en novembre 2022, à Alger.



















