Wassila. B
Le ministre de la Communication, Mohamed Meziane, a révélé, hier, que plus de 9 000 journalistes à travers le monde travaillent pour ternir l’image de l’Algérie. S’exprimant lors du colloque national intitulé « L’université algérienne et les médias du développement », organisé à l’université Alger 3, au sein de la faculté des sciences de l’information et de la communication, le ministre Mohamed Meziane a rappelé une déclaration du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, affirmant que « l’Algérie n’a aucun problème avec le peuple français ni avec l’État français respectueux, mais rejette fermement les pratiques coloniales ». Très puissant en France, le lobby sioniste exerce une influence directe et permanente sur les médias français et sur les décisions, déclarations et dicte les positions politiques du président français et de son gouvernement. Le plus zélé des serviteurs du lobby sioniste anti-algérien, le ministre de l’intérieur français, Bruno Retailleau, s’est maintes fois attaqué à l’Algérie avec des déclarations incendiaires pour plusieurs raisons, qui relèvent à la fois de stratégies politiques internes, de tensions diplomatiques et de considérations idéologiques. Retailleau utilise les tensions avec l’Algérie pour renforcer sa position au sein de l’extrême droite française et séduire l’électorat xénophobe, cherchant à se positionner comme une figure forte, en exacerbant les tensions avec l’Algérie pour se démarquer. Ses déclarations virulentes contre l’Algérie, notamment sur les questions migratoires et les accords bilatéraux, s’inscrivent dans une logique populiste visant à capitaliser sur les peurs et les préjugés liés à l’immigration et à l’insécurité.
Il a menacé de réduire les visas accordés aux Algériens et de réviser l’accord de 1968, des mesures qui résonnent fortement auprès des électeurs de l’extrême droite française favorable à un durcissement des politiques migratoires. Les relations entre la France et l’Algérie sont déjà tendues en raison de plusieurs contentieux, notamment la question du Sahara occidental. Retailleau utilise ces tensions pour justifier une posture agressive. Les déclarations de Retailleau visent également la communauté algérienne en France, souvent stigmatisée dans les débats sur l’immigration. Il cible une diaspora qui contribue pourtant à l’économie française. Cette approche est une tentative de diversion pour détourner l’attention des problèmes internes de la France, un pays lourdement endetté et qui n’a aucune souveraineté. Les déclarations incendiaires de Bruno Retailleau contre l’Algérie s’expliquent par la volonté de raviver des clivages historiques en alimentant une rhétorique néocoloniale.
Des partis politiques comme La France Insoumise (LFI) ont accusé Retailleau de chercher à réhabiliter le colonialisme, ce qui attise les tensions plutôt que de favoriser le dialogue. L’ancienne ministre et figure du Parti socialiste Ségolène Royal, et le leader de La France Insoumise Jean-Luc Mélenchon ont exprimé des critiques concernant l’attitude du gouvernement français, sous la présidence d’Emmanuel Macron, vis-à-vis de l’Algérie, notamment en ce qui concerne les relations diplomatiques et historiques entre les deux pays.
Le ministre Mohamed Meziane a annoncé le lancement d’un programme de formation destiné aux professionnels des médias. Cette initiative vise à leur fournir les connaissances nécessaires pour mieux appréhender le secteur de l’investissement, ses mécanismes et les procédures réglementaires facilitant ce processus.
Dans son allocution, le ministre a exhorté les grands médias nationaux, tels que la télévision publique, l’Agence de presse algérienne (APS) et la chaîne Algeria International, à être à la hauteur des défis actuels et à occuper pleinement leur place sur la scène médiatique. Enfin, le Ministre de la communication a invité les historiens compétents et objectifs à rendre hommage à l’Algérie, tout en appelant les médias nationaux à accompagner les efforts de développement engagés par l’État, œuvrant à instaurer la sérénité et la cohésion au sein de la société.



















