Fatima B

Le Bureau du Conseil de la nation, sous la présidence de M. Azouz Nasri, a exprimé mardi sa “vive indignation” face à ce qu’il qualifie de nouvelle provocation délibérée de certains membres du Sénat français à l’encontre de l’Algérie. Dans un communiqué officiel, l’institution parlementaire a dénoncé une attitude répétée de la part de figures issues de l’extrême droite française, qu’elle considère comme étant à l’origine des tensions persistantes dans les relations bilatérales entre Alger et Paris.

Le Conseil déplore que ces acteurs politiques français, déjà connus pour leurs dérives et scandales, aillent jusqu’à accueillir régulièrement des membres d’organisations classées terroristes, démontrant ainsi une posture hostile envers l’Algérie et un mépris manifeste pour les conséquences que cela peut engendrer.

Ces comportements, souligne le communiqué, sont encouragés par ceux qui, autoproclamés défenseurs de la liberté et de la justice, reproduisent les pratiques de leurs prédécesseurs, sans discernement entre le juste et l’injuste. Selon le Conseil, ces attitudes relèvent d’un acharnement idéologique, visant à porter atteinte à l’unité nationale algérienne et à s’ingérer dans ses affaires internes.

Tout en réaffirmant l’attachement indéfectible de l’Algérie à sa souveraineté, le Conseil rappelle que l’État algérien, sous la conduite du président Abdelmadjid Tebboune, s’inscrit résolument dans une dynamique de démocratie participative, de justice et d’État de droit.

Le communiqué met en garde contre toute forme d’ingérence, qu’elle soit directe ou dissimulée sous des discours de façade. Il conclut en rendant responsables les auteurs de ces provocations des éventuelles répercussions graves sur les relations entre l’Algérie et la France, déjà fragilisées par ce type de comportements jugés inacceptables.