Lilia K

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a réaffirmé, lundi à Alger, sa volonté ferme de faire de l’autonomisation économique et de la participation politique des jeunes une priorité stratégique de l’État. Dans une allocution prononcée en son nom par le Premier ministre, M. Nadir Larbaoui, lors de l’ouverture du Sommet national “La jeunesse et la participation politique” au Centre international des conférences Abdelatif-Rahal (CIC), le chef de l’État a mis en avant les réformes engagées depuis 2019 en faveur de la jeunesse algérienne.

Le président Tebboune a souligné que l’intégration des jeunes dans la vie politique nationale constitue un axe central de son programme de réformes politiques et constitutionnelles. Il a rappelé les efforts déployés pour renforcer leur présence dans les institutions élues, lever les obstacles à leur engagement dans les espaces politiques, et renouveler les assemblées nationales et locales, contribuant ainsi à l’émergence d’une nouvelle élite politique, porteuse de renouveau.

Par ailleurs, le chef de l’État a insisté sur l’importance de l’autonomisation économique des jeunes, qu’il considère comme une condition essentielle à leur pleine participation à la gestion des affaires publiques. Il a mis en avant les nombreux mécanismes mis en place : création de l’allocation chômage, développement d’un écosystème favorable à l’innovation et aux start-up, réforme des dispositifs de soutien aux PME, élargissement du statut d’auto-entrepreneur, y compris à la micro-importation.

Ces mesures ont permis, selon le président, de créer une dynamique positive traduite par la naissance de milliers de start-up, de micro-projets, et par le renforcement des passerelles entre l’université et le monde économique, facilitant l’éclosion des idées novatrices des jeunes.

Le président Tebboune a également salué les avancées du Conseil supérieur de la Jeunesse (CSJ), instance consultative constitutionnelle chargée des questions relatives à la jeunesse, et la création d’un ministère dédié, soulignant leur rôle dans la consolidation du dialogue entre les jeunes et les institutions officielles.

Il a enfin appelé les institutions de l’État à davantage d’ouverture et à associer les jeunes à toutes les étapes d’élaboration, de mise en œuvre et d’évaluation des politiques publiques, afin de faire de leur participation une force de proposition active et constructive.