Boualem. Belhadri
L’Etablissement hospitalier (EH) Docteur Benzerdjeb, d’Ain Temouchent, a abrité les 18 et 19 octobre les 4èmes journées nationales médico-chirurgicales (JNMC) dédiées à la formation continue des médecins et professionnels de la santé. Organisées par l’association santé, travail, sécurité, prévention et environnement ( A.S.T.S.P.E), les journées scientifiques se sont focalisées sur les thématiques relatives à la prise en charge des pathologies chroniques, de la réanimation, de la néonatalogie diététique, de la césarienne, maladie de Crohn et formes chirurgicales et maladies hydatiques. C’est ce qu’a expliqué le docteur Bordji Youcef en sa qualité de président du comité scientifique qui a inscrit cette manifestation scientifique dans le cadre de la mise à niveau des connaissances des professionnels de la santé publique en matière de prise en charge des problèmes liés aux thématiques citées plus haut. “Aujourd’hui assurer l’actualisation des données scientifiques et médicales des professionnels de la santé est l’une des priorités qui s’impose et qui constitue un axe prioritaire de l’association. Dix wilayas de plusieurs régions du pays participe à ce rendez-vous annuel marqué par 10 conférences, le premier jour et 28 communications orales, le second. Elles ont été dispensées par des professeurs hospitalo-universitaires venus d’Oran et des wilayas limitrophes” a-t-il expliqué tout en précisant que l’assistance devait suivre des nouveautés scientifiques à travers les 133 communications affichées au niveau des stands d’exposition. Le directeur de la santé par intérim, en l’occurrence Daoud Mourad qui a donné le coup d’envoi de cette rencontre scientifique.Il dira que l’assistance est conviée à vivre des moments où le vrai challenge est légué aux nouvelles connaissances scientifiques pour lesquelles l’EH Docteur Benzerdjeb, d’Ain Temouchent est devenu une fierté et un nom usuel dans la bouche des professionnels de la santé à l’échelle nationale et outre-mer. Le président des 4eme JNMC, le professeur Batouche Djamila (EHU1 Oran) a dit “que le succès d’un congrès repose sur la qualité de son programme caractérisé par des journées de formation dans les différentes spécialité à l’image des thèmes cités plus haut avec des recommandations dans les disciplines médicales et chirurgicales. Dans sa première conférence Batouche a abordé la thématique liée à l’aplasie qui correspond à un dysfonctionnement des cellules ou des tissus qui aboutit à l’arrêt de leur développement. Ce dysfonctionnement intervient généralement après la naissance et n’est pas transmissible, mais peut également être congénital, c’est-à-dire est présent dès la naissance. Il existe différentes formes d’aplasie. Aussi l’assistance a été appâtée par l’intervention magistrale du toubib qui a mis en évidence l’aspect de l’aplasie fébrile, parfois appelée neutropénie fébrile qui est une des toxicités possibles chez les patients qui suivent une chimiothérapie pour traiter un cancer.
Elle se caractérise par une diminution du nombre de granulocytes neutrophiles (un type de globules blancs). Aussi en parlant des causes, l’oratrice précise qu’elles sont variées. Elles sont surtout liées à des traitements anticancéreux, des infections virales ou bactériennes, des expositions aux radiations ou des réactions immunologiques. Il existe aussi de rares maladies congénitales responsables d’aplasies médullaires. L’autre conférence qui a tenu à cœur les professionnels de la santé est l’acidocétose diabétique chez l’enfant et ses complications, un thème présenté par le Docteur D. Boumendil (EHU1-Oran). L’acidocétose diabétique est une élévation de l’acidité du sang, liée à l’accumulation de substances appelées « corps cétoniques ». Elle se déclare chez des patients souffrant d’un diabète débutant ou mal compensé par le traitement, lorsque la concentration sanguine d’insuline est trop faible. Aussi on comprend bien que l’acidocétose est une acidité excessive du sang causée par l’accumulation de corps cétoniques. Elle s’observe en particulier chez les personnes diabétiques, lorsque la quantité d’insuline dans le sang est insuffisante, notamment avant le diagnostic de la maladie. L’autre thème ” le Hellp syndrome et sa prise en charge” qui est d’actualité a été présenté par le docteur S.A.Zelmat (EHU- Oran). “C’est une complication grave de la grossesse qui survient plus souvent en fin de grossesse mais parfois après l’accouchement. … 15% des femmes qui ont un pré éclampsie développeront un HELLP Syndrome.” L’assistance qui comprenait une bonne partie de femme a été très attentive à ce phénomène récurrent. Ainsi Le HELLP syndrome concerne 0,5 à 0,9 % des grossesses. En sus on apprend que “le mécanisme qui entraîne le HELLP syndrome est vraisemblablement le suivant : l’implantation de l’œuf fécondé dans la paroi de l’utérus ne s’est pas faite correctement. Cela a provoqué un déséquilibre des médiateurs permettant la constriction et la dilatation des vaisseaux au niveau du placenta. Ces différents mécanismes provoquent des lésions de l’endothélium.”


















