Le ministère palestinien des Affaires étrangères a salué les conclusions de la conférence ministérielle d’urgence du Groupe de La Haye, qui prévoient plusieurs mesures à même de contraindre l’entité sioniste à mettre un terme à ses agressions contre le peuple Palestinien. Les participants à la conférence ministérielle organisée dans la capitale colombienne, Bogota, du 15 au 16 juillet 2025, sous la présidence conjointe de la Colombie et de l’Afrique du Sud, ont décidé de l’interdiction de l’approvisionnement ou du transfert d’armes, de munition et de matériel connexes à l’entité sioniste. Ils se sont également engagés à interdire l’accostage de navires transportant du carburant ou des armes destinées à l’entité sioniste et à respecter les mandats d’arrêts émis par la Cour pénale internationale (CPI) contre les responsables sionistes. Dans un communiqué publié vendredi, le ministère palestinien des Affaires étrangères a qualifié ces mesures d’étape qualitative vers la restauration du droit international comme référence contraignante pour mettre fin à l’occupation sioniste et permettre au peuple palestinien d’obtenir ses droits légitimes. Il a souligné que le consensus croissant au sein de la majorité mondiale, tel que reflété dans cette réunion, confirme que la volonté des peuples pour la liberté et la justice ne peut plus être ignorée, et que la cause palestinienne ne se mesure plus uniquement à l’échelle des intérêts, mais plutôt à l’échelle des valeurs et de la dignité humaine. Le ministère a notamment exprimé sa gratitude à la Colombie pour son accueil, soulignant qu’il continuera à travailler avec ses amis et alliés pour défendre des valeurs partagées et des objectifs unifiés. A noter que, la conférence ministérielle d’urgence du Groupe de La Haye visait à coordonner des mesures juridiques et diplomatiques pour mettre fin aux actions sionistes illégales dans les territoires palestiniens occupés, y compris les actes qualifiés de génocide, soutenir le droit inaliénable du peuple palestinien à l’autodétermination et assurer la justice et la responsabilité pour les violations du droit international humanitaire. Elle a rassemblé les Etats membres fondateurs du Groupe -la Bolivie, la Colombie, Cuba, le Honduras, la Malaisie, la Namibie, le Sénégal et l’Afrique du Sud- ainsi que d’autres nations solidaires. Le Groupe de La Haye a été créé le 31 janvier 2025, en réponse aux graves violations du droit international dans les territoires palestiniens occupés.