Z.M

Baisse de rideau hier samedi sur le salon international de la pêche et de l’aquaculture (SIPA 2019) qui s’est ouvert depuis le 6 novembre dernier au Centre des conventions d’Oran.
Des conventions de partenariat, des expositions ainsi que des communications et quelques malencontreuses déclarations, telles ont été les différentes étapes de ce salon aux ambitieuses perspectives qu’ouvre cette rencontre internationale qui a vu la participation de nombreux opérateurs et organismes étrangers.
Passons la déclaration du ministre de l’agriculture du développement rural et de la pêche, Cherif Omari, qui répondra à une question relative à la cherté du poisson pour le citoyen, le ministre dira « que le citoyen peut manger le pain et les pommes », une déclaration qui n’est pas sans rappeler, la sinistre réplique d’un haut responsable sur la consommation du yaourt. L’importance du salon international organisé à Oran ne s’en trouve heureusement par ternie.

forte volonté en Algérie pour développer le secteur de la pêche et de l’aquaculture

Une “forte” volonté pour développer le secteur de la pêche et de l’aquaculture et augmenter la production se ressent en Algérie, a souligné vendredi, à Oran, le représentant de la FAO en Algérie, Nabil Assaf.”Il a y une forte volonté de développer le secteur de la pêche et de l’aquaculture en Algérie, dans le but d’augmenter la production”, a estimé M. Assaf, dans une déclaration, en marge du Salon international de la pêche et de l’aquaculture (SIPA 2019) qui se tient au Centre des conventions d’Oran du 6 au 9 novembre.Il s’agit d’un “ambitieux objectif”, qui nécessite le développement de la pisciculture et de l’aquaculture, a-t-il soutenu, relevant que le nombre de fermes aquacoles en Algérie est passé de 14 en 2013 à environ 80, en 2019. Le représentant de la FAO en Algérie a affirmé que le pays peut produire des centaines de tonnes de Tilapia, s’il développe la pisciculture dans les régions sahariennes et la pisciculture intégrée à l’agriculture.M.Assaf a assuré que la FAO soutient l’Algérie dans sa démarche pour le développement de la pêche et de l’aquaculture, à travers l’organisation de plusieurs ateliers régionaux et nationaux, sur la pêche et de l’aquaculture, et le développement des zones de pêche et des abris de pêche. Dans le même sillage, ce même responsable a indiqué qu’il y a une projet entre l’Algérie, la Tunisie et la Turquie sur ce qu’on appelle “l’espoir bleu”, qui participera au développement durable dans ces régions disposant d’abris de pêche, pour améliorer les conditions de vie du citoyen.Ce projet inclut plusieurs activités, dont la dernière concernait une formation dans la wilaya de Bejaia, en collaboration avec la direction de la pêche et de l’aquaculture locale, et l’institut national de la pêche et l’aquaculture, sur la fabrication de filets de pêche, au profit de la femme rurale.