L’ONG Médecins sans frontières (MSF) a déclaré que l’entité sioniste continuait d’utiliser l’aide humanitaire comme moyen de pression contre les Palestiniens dans la bande de Ghaza, en violation flagrante des termes de l’accord de cessez-le-feu en vigueur depuis le 10 octobre courant.

“L’aide humanitaire envoyée à la bande de Ghaza ne devrait en aucun cas être utilisée comme moyen de pression”, a indiqué la coordinatrice du projet MSF à Ghaza, Caroline Willemen, dans un communiqué.

Relevant une certaine diminution des agressions sionistes depuis l’entée en vigueur du cessez-le-feu, Mme Caroline a noté que “la situation humanitaire à Ghaza ne s’est pas améliorée de manière significative, car les pénuries d’eau et d’abris persistent et des centaines de milliers de personnes continuent de vivre sous des tentes à l’approche de l’hiver”.

Elle a noté, à ce sujet, que “les équipes de l’Organisation continuent d’enregistrer des cas de malnutrition sévère chez les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes, et que la situation nutritionnelle reste alarmante malgré une légère amélioration”.

Récemment, les Nations unies ont interpellé l’entité sioniste à l’effet de respecter les termes de l’accord de cessez-le-feu qui prévoit, dans sa première phase, notamment l’arrêt total des agressions, l’acheminement sans entraves des aides humanitaires dans la bande de Ghaza, ainsi que l’échange de prisonniers.