J.Moncef
Le nombre d’affaires portant sur l’émigration clandestine se fait de plus en plus important. Où parfois ceux sont plusieurs personnes qui comparaissent en audience pour répondre de ce grief. D’autre sont jugées par contre pour aide à l’émigration clandestine ceux sont ceux que l’on appelle des passeurs qui font partie de toute une logistique. Mais le plus grave dans ces affaires, c’est lorsque ceux sont des parents qui mettent en danger la vie de leurs propres enfants en les emmenant avec eux lors de ces périlleuses traversées clandestines à bord d’embarcation de fortune. Cette fin de semaine, c’est une mère de famille qi a comparu pour répondre du grief de mise en danger de la vie de ses deux enfants et émigration clandestine. Cette dernière qui avait embarqué pour traverser clandestinement pour rejoindre l’autre rive, n’avait pas hésité à prendre avec elle ses deux enfants. Les faits se sont déroulés au courant du mois d’aoutde cette année, les éléments des gardes cotés viennent de signaler une embarcation qui s’est renversée en pleine mer après avoir pris le départ de la baie de Cap Falcon. Les 18 passagers de ce « boté »embarcation de fortune, se retrouveront alors dans les flots tentant de s’accrocher tant bien que mal à cette embarcation de fortune. Un incident qui causera aux enfants de cette dame des blessures dont certaines assez sérieuses. Une fois secourue, cette mère sera accusée du grief cité plus haut. Jugé en première instance, cette mère de famille écopera d’une année de prison ferme. Après appel, elle comparaitra devant la cour, où elle expliquera à l’audience qu’elle regrette son geste sachant qu’elle a vu la mort et celle de ses enfants de prés. Le parquet requis une aggravation de la peine. Il importe de rappeler que ce n’est pas la première fois où des parents sont jugés pour de tels griefs. Un père de famille avait déjà était jugé précédemment car ayant embarqué avec son fils pour une traversée clandestine, il avait également écopé de la prison ferme.