I. Yacine
Une vaste manœuvre de simulation d’un tremblement de terre s’est déroulée avant-hier au pôle urbain d’Ouled Malek et dans la localité de Kouadria, dans la commune de Mohammadia à Mascara. Cette opération a réuni plusieurs services chargés de la gestion des crises afin d’évaluer leur capacité à faire face à un scénario extrême. Sur le terrain, l’atmosphère était à la fois contrôlée et réaliste avec des sirènes hurlantes, des véhicules d’intervention en alerte et des équipes de la protection civile s’activant autour de bâtiments «endommagés» et de zones rendues impraticables. Les secours ont simulé l’évacuation de blessés, la mise en place de centres d’hébergement d’urgence et la coordination des soins médicaux dans des conditions proches de celles d’un véritable scénario catastrophe. Depuis le siège de la wilaya, un poste de commandement central pilotait l’opération en supervisant chaque mouvement et en assurant la liaison avec les équipes sur le terrain. La protection civile avait également installé un centre logistique pour fournir le matériel nécessaire et soutenir l’action des équipes, tandis qu’un poste médical avancé prenait en charge les victimes simulées avec la même rigueur qu’en situation réelle. Le déploiement impressionnait par son ampleur avec des dizaines de secouristes, des véhicules spécialisés, des équipements de communication et des moyens d’évacuation mobilisés pour tester la réactivité et l’efficacité des services impliqués. L’exercice ne se limitait pas à l’aspect technique. Il visait à mesurer la fluidité de la circulation de l’information entre les structures et à renforcer la cohésion opérationnelle en situation de crise. Pour les responsables de l’opération, ce type de simulation est essentiel pour développer une culture de prévention et préparer la population ainsi que les services aux aléas naturels. Ces exercices permettent de s’assurer que chacun saura agir rapidement et efficacement en cas de véritable catastrophe.




















