Sarah M
L’Établissement hospitalo-universitaire 1er Novembre 1954 d’Oran a servi, les 19 et 20 novembre courant, de cadre à une formation d’envergure consacrée aux protocoles d’intervention et d’enquête en cas d’incendie au sein du service de médecine nucléaire, l’un des secteurs les plus délicats de la structure.
Organisée par le laboratoire régional de police technique et scientifique de la Sûreté nationale à Oran, en coordination avec la Sûreté de wilaya et sous le patronage du wali d’Oran, cette initiative s’inscrit dans un effort continu visant à élever les standards de sécurité au sein des établissements de santé et à optimiser la réactivité des équipes confrontées aux situations d’urgence.
L’ouverture officielle a réuni le chef de la Sûreté de wilaya d’Oran, un représentant de l’Inspection régionale de la police de l’Ouest, le responsable du laboratoire régional de police technique, le directeur de la Santé et de la Population, ainsi que le directeur général de l’EHU, Rabah Bar. À leurs côtés, des cadres de la Gendarmerie nationale, de la Protection civile, de l’Autorité de sûreté nucléaire et radiologique (COMENA) et un large public de médecins, paramédicaux et agents administratifs. Une participation remarquée qui traduit l’importance accordée à la consolidation de la culture de sécurité au sein du milieu hospitalier.
La première journée, dédiée au volet théorique, a été marquée par des communications scientifiques et techniques centrées sur la gestion des risques majeurs en milieu hospitalier, le renforcement des capacités opérationnelles des équipes d’intervention, et les mécanismes de coordination entre services sanitaires et sécuritaires. Le second jour a donné lieu à des exercices de simulation grandeur nature au sein du service de médecine nucléaire, mobilisant équipes médicales, scientifiques et unités spécialisées des forces de sécurité. Ces mises en situation ont permis de tester les protocoles d’alerte, les procédures d’évacuation et la fluidité de la chaîne de commandement.
Plusieurs services de l’EHU ont joué un rôle clé dans la réussite de cette session : la Direction de la sécurité interne, la Direction des sites, les services techniques, les moyens généraux et la logistique, le SMUR, le service de médecine nucléaire et celui de médecine du travail. Leur mobilisation a garanti un déroulement maîtrisé, tant pour les modules théoriques que pour les simulations pratiques du deuxième jour.




















