R.M
La 8ᵉ édition du Festival international du couscous s’est ouverte jeudi à Timimoun (11-14 décembre), avec dix pays participants, dont le Sahara Occidental en invité d’honneur. Sous le parrainage des ministères du Tourisme et de la Culture, et l’égide du wali, l’événement célèbre le 5ᵉ anniversaire du classement UNESCO du couscous (2020). Organisé par « Chohra Prod » depuis 2018, il valorise le patrimoine culinaire de Timimoun, ses liens africains et arabes, et l’artisanat local. Une conférence sur l’histoire du couscous en Algérie (dimensions socioculturelles, sanitaires, économiques) a été animée par Ouiza Gallèze, anthropologue et facilitatrice UNESCO. Elle a qualifié ce « plat ancien à forte dimension sociale » de reflet des valeurs algériennes (partage, entraide), soulignant sa base millénaire en blé méditerranéen et son ustensile unique, le couscoussier. Aïcha Belahouache, cuisinière locale, a présenté le couscous « Serayer », épicé à 40 plantes aromatiques, thérapeutique pour parturientes, troubles du côlon, hypertension ou diabète. Une dégustation de variétés préparées par des chefs d’Algérie, Tunisie, Sahara Occidental et pays africains a clos l’ouverture, célébrant la richesse des savoir-faire traditionnels.