Bourhim Hocine
Le juge près le tribunal de la cité Djamel Eddine a procédé hier à l’ouverture des procédures de poursuite judiciaires à l’encontre d’un officier de douane dans une affaire de possession de produits prohibés, fausse déclaration de voyageurs et abus de fonction. Le mis en cause répondant aux initiales de B.D.A, a été arrêté au niveau du port de voyageurs d’Oran, alors qu’il rentrait d’Espagne, après avoir passé quelques dans la ville d’Alicante. Le Douanier, était en possession d’une quantité importante de téléphones sortables et des caméras, appartenant à des commerçants informels ceux que l’on appelle « les commerçants du cabas ». Ces derniers l’auraient chargé de transporter leur marchandise. La genèse de cette affaire remonte à quelques mois lorsque le douanier en congé, s’est rendu avec sa famille à Alicante (Espagne), pour faire des analyses médicales à son fils. Avant son retour, le douanier a rencontré 4 commerçants qui l’ont chargé de transporter des téléphones portables et caméras numérique à Oran, tout en lui remettant les documents permettant de transporter cette marchandise. Toutefois, une fois arrivé au port d’Oran, le mis en cause a été arrêté par les services de sécurité, pour non déclaration de la marchandise transportée avec lui. Les procédures judiciaires ont été établies à son encontre avant sa présentation devant la justice. Lors du réquisitoire, le mis en cause a précisé à la cour que les douaniers au port ne lui ont pas permis de présenter les documents relatifs à la marchandise et qu’il n’a même pas signé son ATP de passage au port ce qui veut dire qu’il n’est pas considéré comme étant encore entrée sur le territoire nationale. A une question du procureur de la République sur les raisons qui l’ont poussé à accepter de prendre cette marchandise avec lui, le douanier a répondu qu’il était en possession des documents nécessaires, et que les quatre commerçants, ne pouvaient pas enter en Algérie suite et à l’annulation des vols à cause de la pandémie du Coronavirus. Le représentant légal des services de douanes a demandé des indemnités équivalentes à la marchandise saisie, alors que le procureur de la République a demandé de lui infligée 2 ans de prison ferme et la saisie de sa marchandise. Le verdict dans cette affaire sera prononcé au courant de la semaine prochaine