Un jeudi cauchemardesque à Oued Tlélat !

Les eaux pluviales envahissent la nouvelle cité causant plusieurs dégâts matériels

2001

Belmadani Hamza

Les habitants d’Oued Tlélat ont vécu un véritable moment de panique jeudi dernier, quand des pluies se sont abattues sur la localité.
En effet, le côté-est a été le plus touché et les cités réalisées ces dernières années ont été envahies par les eaux, créant ainsi une véritable surprise parmi les habitants.
Des véhicules sur place ont été emportés par les eaux et les riverains sont restés coincés dans leurs appartements, notamment ceux des cités 400 et 700 logements habités par des familles relogées de Sidi El Houari et Medioni, ainsi que les alentours du nouveau siège de la Sûreté de la daïra, situé à la sortie-est de la localité, sur le chemin menant à Sig.
Mais les questions qui se posent comment des cités réalisées il y a quelques années puissent-être envahies par les eaux ? Est-ce qu’on a réalisé ces projets sans plan d’évacuation des eaux, ou bien les calculs étaient faux ?
Est-ce que ces cités ont été réalisées sur une zone inondable ? Sur les causes de ces inondations, les habitants de la localité été unanimes sur les réseaux sociaux, faisant état que : « le lit de l’oued qui existait déjà sur place a été recouvert, pour permettre la réalisation de logements, le drainage ne s’effectue pas normalement et les cités ont été envahies par les eaux,» dira un internaute.
«Alors que les services concernés effectuaient le curage du oued qui passe au cœur de la localité, un autre oued oublié vient de se réveiller,» dira un autre. Au même moment des pluies à Oued Tlélat le wali d’Oran Mouloud Chérifi organisait une réunion au siège de la wilaya qui a regroupé les services concernés, pour prendre les mesures nécessaires, suite aux dernières pluies qui se sont abattues sur Oran, mardi et mercredi derniers, où les mêmes points noirs sont apparus, à l’instar du rond-point de Palais d’Or et la zone des showrooms. La catastrophe évitée à Oued Tlélat est une nouvelle sonnette d’alarme pour les services concernés et le fardeau devient plus lourd.
Maintenant il ne faut pas penser uniquement à éviter à la ville d’Oran des inondations mais également les autres communes, le risque est grand et le chantier est immense.
Après Sidi Chahmi et El Braya, à présent c’est Oued Tlélat.
Faire face aux inondations, comme celles de jeudi dernier, nécessite un plan, une étude et une enveloppe financière, pour que les scènes de jeudi dernier ne se répètent pas.