B.B
La première plage de Bouzedjar ne désemplit pas, en ce mois de juin. En forme de croissant, elle continue de séduire ses visiteurs, en dépit des insuffisances qu’elle accuse en matière d’infrastructures de base.
Les vacanciers qui s’y rendent viennent des villes de Boutlélis, Misserghine, Oran, El Karma, Bouzedjar, El M’Saïd, Ouled Boudjemaa, Hassi El Ghella, El Amria, El Houaoura et des localités de l’intérieur du pays. Depuis la ville d’El Amria, chef- lieu de daïra, les vacanciers optent pour le transport en commun. D’autres préfèrent des clandos et d’autres encore disposant des moyens de transport arrivent en famille.
Le relief commence à monter dès que l’on quitte El Amria. Le paysage s’annonce spacieux, verdoyant boisé de vergers de figuiers et de vignes. Certains ne se gênent pas pour s’arrêter en cours de route pour s’hasarder et aller cueillir des figues ou des melons et des pastèques.
A Houaoura, point culminant de la côte, le temps s’adoucit et la mer offre une superbe vue panoramique, le vert de la forêt domine le relief qui descend et permet aux voyageurs de distinguer, un point blanc au pic de la colline. Son allure se précise à mesure que les vacanciers s’approchent de la plage.
C’est le mausolée de Sidi Mohamed Moul El Bahr. Quelques jours seulement avant la saison touristique, des bénévoles, comme à l’accoutumée, procèdent au nettoyage des lieux. Ils pratiquent cette « tariqa » depuis des lustres. La terrasse du front de mer est prise d’assaut.
Les crèmeries et les cafés, également. Les gens prennent du plaisir, vaquent à leur occupation et pratiquent du sport pendant que d’autres contemplent la mer et se prélassent sur le sable et sous les rayons d’un soleil radieux.


















