R. Abderrahim
Tous ceux qui passent par le CHU «Hassani Abdelkader» de Sidi Bel Abbès ne tardent pasà diriger leur regard vers un spectacle désolant, frisant le ridicule. Des interrogations fusent de partout sur l’enceinte de cette belle bâtisse médicale qui s’est transformée par la force de la bêtise humaine en un géant parking à ciel ouvert.
En effet, on y répertorie toutes sortes de véhiculesau nombre effarant de plus d’une centaine, certains stationnés anarchiquement devant même les portes des pavillons censés recevoir des patients sans contrainte, alors que d’autres conducteurs circulent en toute aise, où l’excès de vitesse est à en vous couper le souffle. Même l’ambulance n’a nullement cette priorité d’urgence prescrite par la loi, car il aura fallu toute une gymnastique, pour dénicher un passage d’évacuation au vu et au su de tout le monde.
Dans ce paysage désolant, beaucoup de questions se posent, pour déterminer les réels responsables de ce comportement étrange.
Incriminer le service de sécurité au-devant de l’entrée sera chose injuste, car ces employés éjectables subissent le dictat des conducteurs qui, en cas de refus de passage sont prêts pour déverser leur colère .Interdire le passage pour certains en réelle mission d’évacuation, notamment les taxieurs sera un véritable casse-tête d’identification, car ici tout s’en mêle d’où la précipitation des uns, et le stress des autres engendrent un véritable méli-mélo.
A qui est endossée la véritable responsabilité ?
Sans doute, le doigt accusateur reste pointer sur le premier patron de la Santé de la wilaya, seul habilité à trouver la solution idoine et prévoir de l’ordre, pour libérer le l’hôpital des intrus qui trouvent tout le plaisir de garer leurs moyens de transport, pour aller achever leur ballade ailleurs et par là, lui donner sa réelle vocation d’une réelle infrastructure médicale, où le calme, la quiétude et l’espace confortable ne seront qu’un droit absolu des malades qui n’ont pas besoin d’autres souffrances supplémentaires. Faute de quoi, ce sont les autorités locales à leur tête le wali, connu par sa totale disponibilité qui devront réagir au plus urgent, pour anéantir ce comportement maladroit d’amateurs.