Boualem Belhadri

Situé au nord-est de l’entrée de la ville d’Ain Temouchent, le parc d’attraction d’une superficie élargie à 11 ha est de nouveau sous les feux de la rampe, non pas uniquement par l’opinion locale qui continue à s’interroger sur les raisons à l’origine des arrêts répétitifs et prolongés mais, aussi par des observateurs qui suscitent des interrogations non des moindres quant aux irrégularités constatées dans sa conception en termes d’agencement de ses différents compartiments. Inscrit au temps de l’ex ministre de l’environnement M. Cherif Rahmani, le projet pilote a fait l’objet de plusieurs restructurations ayant induit des révisions de l’autorisation du programme initiale, et de l’étude de son aménagement également.
En 2021, le projet fut achevé de ce restait à réaliser tout en optant pour sa concession au plus offrant selon un cahier des charges définissant les clauses contractuelles, d’une part, et les équipements à fournir et à mettre en place, d’autre part. Avant-hier, le directeur de l’environnement, maître de l’ouvrage, répondant à une question relative à la consultation restreinte parue dans les journaux a révélé que deux appels d’offres ont été qualifiés d’infructueux. Finalement, la structure a été confiée à un promoteur en tourisme.
En mars dernier, la cheffe de service de la biodiversité et des écosystèmes à la direction de l’environnement de la wilaya d’Aïn Temouchent avait laissé entendre que les travaux de réalisation de ce projet ont bel et bien été achevés et qu’il appartient au concessionnaire de l’équiper en moyens de distraction, de détente et de confort nécessaires au profit des familles. Le nouveau concessionnaire est tenu à doter parc des structures et des équipements contenus dans le nouveau cahier de charges. Il a été convenu l’installation de structures légères aménagées, telles que l’éclairage public, des aires recevant des jeux attractifs et de loisirs, en plus d’un parking automobile d’une capacité d’accueil de 200 véhicules.
L’aménagement du lac doit s’adapter avec tout l’espace verdoyant environnant à même d’endiguer une urbanisation abusive et inadéquate, sachant que ce projet a connu plusieurs arrêts ayant causé des retards inadmissibles. Notre source d’information dira que les raisons sont diverses et multiples. Il y a celles qui sont dues à des blocages survenus lors de l’exécution ayant nécessité une modification des plans et, par ricochet, une actualisation de l’arrêté du terrain.