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Il apparait que L’Aïd El-Adha de cette année 2023, est de toute évidence exceptionnel. Sur fond de phénomènes sanitaires qui l’entourent, le citoyen lambda au revenu moyen, n’est pas en mesure de faire de commande de viande dans les boucheries en raison d’abord de l’épuisement des quantités de viande rouge et puis, de la forte demande qui a triplée cette année mettant un peu plus de pression sur les bouchers. Selon L’EGCAA d’Oran, la demande ou commande pour cette année a augmenté de 20 %. Les familles, aux revenus moyens, et dont le salaire mensuel tourne autours des 40 mille dinars, sont dans l’incapacité d’acheter un mouton et préfèrent passer des commandes chez les boucher pour l’achat par « facilité » et ce, même si les prix sont plus qu’excessifs pour les petites bourses. Certaines familles ont choisi de payer leurs demandes tôt après avoir eues vent que les prix allaient monter au delà des 65 à 70 mille dinars. Alors que d’autres n’ayant pas eues cette chance, passent leurs journées d’un boucher à un autre à la recherche de viande pour couvrir un tant soit peu les besoins des leurs, pour quelques jours.
Viande rouge à 2 400 Da le Kg et le foie à 5000 Da
Des familles qui étaient habitués à s’approvisionner chez les mêmes bouchers et ajouter les abats comme compléments afin de satisfaire toute la famille, se sont vues refusées en raison de l’épuisement des stocks et de la forte demande. Les citoyens peinent aujourd’hui à trouver de la viande à des prix abordables, que dire alors d’un mouton ? La cherté constatée ces dernières semaines, a été confirmé par le coordinateur de la wilaya de la Fédération Générale des commerçants et artisans algériens, Mouad Abed, ce dernier a indiqué à Cap Dz, « effectivement, et à une semaine du jour du sacrifice, les prix ont augmenté de plus de 20% par rapport aux années précédentes. Pour ce dernier, les prix des moutons pour cet Aïd sont loin d’être à la portée des citoyens, en dépit de l’augmentation des points de vente à Oran à 61 marchés à bestiaux, les prix excessifs poussent les citoyens au pouvoir d’achat, laminé, à choisir les bouchers comme solution salvatrice.
UGCAA prévoit une baisse des prix trois jours avant l’Aïd
Le coordonnateur de l’EGESA d’Oran, prédit un début de chute des prix des moutons dans les trois derniers jours avant l’Aïd El-Adha, sachant qu’il était normal de constater cette ébullition les jours du vendredi et samedi, en raison notamment de la forte affluence sur les boucheries et abattoirs. M Abed Mouad, s’attend à ce que les autorités interviennent pour réguler le marché de bétails afin de permettre à un plus grand nombre de citoyens d’acheter un mouton.
Il apparait évident, pour notre interlocuteur, que les prix cette année frisent la folie. Le mouton qui avoisinait l’année dernière les 6,5 millions de centimètres, cette année, il a bondi à 9,5 millions de centimes, et celui qui coûtait 5 millions est passé à 8 millions de centimes. Le prix a augmenté entre 2 et 3 millions de centimes, en attendant une intervention pour casser les prix. Un mois avant l’Aïd, les propriétaires de cheptels cédaient leurs moutons au prix de 5000 da le kilogramme. Un prix qualifié par les observateurs d’extrêmement onéreux et nécessitant une intervention urgente de l’État tant il est juste qu’il soutient le prix de l’aliment du bétail. Selon la Fédération générale des commerçants et artisans algériens, 10 pour cent des habitants d’Oran ont acheté le mouton alors qu’un grand nombre a afflué vers les marchés de bétail uniquement pour la curiosité et la “négociation”, préférant patienter dans l’espoir de voir les prix baisser.



















