H. Nacéra

L’Université des Sciences et Technologies d’Oran, USTO Mohamed Boudiaf, et l’ANEM vont désormais coordonner ensemble.
L’incubateur d’entreprises qu’est l’USTO et l’Agence de l’emploi vont ainsi accorder un privilège à l’étudiant créateur de startup de pouvoir bénéficier d’une couverture totale des salaires dans le cas où il crée des emplois, salaire payé par l’ANEM.
A cet effet, le responsable de l’incubateur d’entreprises, M. Abdelkrim Meche, a déclaré à Cap Dz que l’université a invité aujourd’hui l’Agence Nationale de l’emploi (ANEM) à participer à des journées d’information et de sensibilisation à l’entrepreneuriat en Algérie. « Etant donné que l’université offre l’opportunité de créer des startups, dira notre interlocuteur, il est naturel que l’étudiant créateur de son entreprise a besoin de facilités et d’avantages.
C’est ici qu’advient le rôle de l’ANEM qui couvrira les salaires de l’adjoint par exemple et des travailleurs recrutés».
Ce qui ressort des actions de sensibilisation initiées par l’incubateur d’entreprises de l’Université Mohammed Boudiaf, c’est que l’USTO recèle une spécificité liée à l’aspect technique, alors que la maîtrise des notions d’entrepreneuriat, de coûts et de business plan ne sont étudiés que depuis peu. Par ailleurs, une question revient sans cesse : comment un étudiant peut-il créer une entreprise ? La réponse vient de Meche Abdelkrim, où il explique qu’avant de parler d’une entreprise, il y a d’abord l’idée, qui doit trotter l’esprit de tout étudiant appelé à rencontrer moult problèmes auxquels il doit trouver des solutions. Et c’est le début de la fourniture des services.
D’ailleurs les startups créées par les étudiants sont soit de nature industrielle, soit de service.
La troisième journée du programme de sensibilisation a porté sur la mise en avant du rôle des clubs scientifiques dans le développement des compétences entrepreneuriales des étudiants.