Boualem. Belhadri

La wilaya d’Ain Temouchent est désormais portée par la réalisation de nouveaux créneaux porteurs de richesses et de main d’œuvre. Le secteur de l’agriculture, outre la vocation céréalière qu’il compte développer à l’irriguée à partir des ressources hydriques non conventionnelles (eaux épurées), projette ainsi la diversification des dits créneaux par le développement de la filière lait, un appoint essentiel qui contribuera à la réduction de la facture d’importation de l’Algérie qui alloue annuellement 85 milliards de dinars pour subventionner le lait pasteurisé, selon les statistiques des services du ministère de l’agriculture (années de référence 2020 et 2021). Aujourd’hui, l’heure est pour le suivi, le contrôle et l’accompagnement de pas moins 10 laiteries qui produisent entre 500 à 600 mille litre de lait crue par mois.
De nouveaux bassins laitiers se développent à l’instar de ceux existant dans la plaine de la M’léta, Ain El Arbaa, Oued Sebbah, Ain El Kihel, Ain Temouchent, El Malah… Aussi, la réduction de la facture d’importation est l’un des grands paris stratégiques du pays. Présentement, elle ouvre la voie aux particuliers pour importer la poudre, en plus d’encourager l’élevage de vaches et l’importation de vaches laitières pour la production laitière, une matière stratégique qui bénéficie du soutien de l’État. En aucun cas ce sous-secteur stratégique ne doit être laissé sans suivi rigoureux.
Il y a quelques jours, une commission pilotée par les services agricoles de la wilaya d’Ain Temouchent et drivée par des vétérinaires est allée contrôler, l’exploitation de production laitière, située dans la commune d’El Malah. Le but recherché est double : tout d’abord, il s’agit de voir si l’exploitant et producteur de lait cru se conforme aux engagements du cahier de charges signé avec les services de l’agriculture en matière de suivi médical du cheptel et ensuite, s’assurer si le cheptel n’est pas atteint de la fièvre aphteuse qui sévit ces derniers temps, à travers le territoire national.