Belmadani Hamza
Une commission de wilaya supervisée par le Secrétaire Général de la wilaya et en présence des directeurs concernés est à pied d’œuvre depuis peu, pour voir de près les problèmes qui pénalisent l’entame des travaux des habitats ruraux qui sont en souffrance depuis 2012.
Cette commission s’est rendue récemment à Oued Tlélat, où elle a visité plusieurs projets, afin de trouver des solutions aux problèmes qui pénalisent l’avancement des travaux, comme par exemple à Mahdia, où l’assiette foncière devant accueillir les habitations est en état de morcellement sur la base d’une décision de wilaya, pour les autres projets dans les différents communes de la wilaya, les assiettes foncières ont été choisies et les procédures ont déjà commencé entre les différents services, notamment le Cadastre, le Logement, les Services Agricoles, ainsi que la Direction de l’Urbanisme, l’Architecture et la Construction (DUAC).
Notons qu’a Oued Tlèlat, la commission à visité également le projet de 50 logements à Chekalil. Le Secrétaire Général de la wilaya a lors de cette visite, donné des directives pour accélérer les travaux, afin de mettre fin à la souffrance des bénéficiaires qui ont reçu l’aide de l’Etat. La délégation s’est rendue dans la commune d’El Braya au site de 35 habitat ruraux groupés, où une commission composée de la Direction des Bien de l’Etat et de la DUC pour trouver le terrain qui abriterait ce projet.
Concernant le quota de 90 habitats ruraux groupés dans ladite commune, le projet sera approuvé après une session prochaine de l’Assemblée Populaire.
Notons que les mesures relatives à l’acquisition de logements ruraux connaîtront des facilités supplémentaires à l’avenir, pour encourager cette formule qui s’inscrit dans le cadre du développement des régions rurales et de la sédentarisation de leurs habitants.
Ces facilités ont pour objectif d’alléger les mesures d’acquisition d’un logement rural, consistent à réduire le nombre des tranches de paiement qui feront l’objet d’une révision. Ces facilités permettront d’attribuer l’aide aux bénéficiaires en deux tranches.
La première tranche d’un taux de 60 % du montant global de l’aide sera remise après le constat du lancement des fondations du logement, tandis que la deuxième tranche (40 %) sera payée, lors de la réalisation des travaux de construction des piliers. Cette mesure vise à rationaliser les dépenses de l’Etat, d’une part, et à garantir l’utilisation de l’aide à l’habitat rural, pour la construction d’un logement destiné réellement à une famille rurale, d’autre part.
La question relative à la validation de la propriété d’un terrain demeurait la condition sine qua non et incontournable, pour éviter tout éventuel contentieux, cette mesure s’inscrivait dans le cadre des prérogatives des Assemblées Populaires Communales (APC) et de l’Administration Locale.
Le logement rural connaissait un grand engouement, car s’inscrivant dans le cadre du développement des régions rurales et de la sédentarisation des habitants, pour les encourager à recourir à l’auto-construction à l’effet de réaliser un logement décent avec l’aide de l’Etat qui se charge de leur fournir un terrain dans les régions éloignées, outre l’aide financière.



















